La menace de la dissolution de l'Assemblée nationale brandie par le président de la république, Félix Tshisekedi, à partir de Londres n'arrête pas de soulever les vagues.
La dernière réaction en date est celle de la présidente de l'Assemblée nationale, Jeannine Mabunda.
Au cours de la cérémonie d'échange des vœux avec la presse tant nationale qu'internationale, Jeannine Mabunda a rappelé l'article 148 de la constitution qui stipule que la dissolution de l'Assemblée nationale ne peut intervenir qu'en cas de crise persistante et après consultation avec le Premier ministre et les présidents des deux chambres du parlement.
Pour la présidente de la chambre basse du parlement, il n'y a aucune crise persistante qui pourra justifier la dissolution du parlement, plus d'une urgence dans le pays requiert l'attention du gouvernement.
"Pour l'heure, discuter des articles de la constitution est un débat indécent par rapport à la douleur sociale [...] Il nous faut mettre de côté les querelles stériles et répondre aux besoins de la population dont le quotidien est rendu de plus en plus difficile".
Se référant à l'article 165 de la même constitution, Mabunda a fait remarquer que la dissolution du parlement en violation de la disposition susmentionnée peut-être considérée comme de la haute trahison.
Sans s'éterniser sur la question, la présidente de l'Assemblée nationale laisse aux juristes le soin d'interpréter la loi fondamentale du pays.
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