Société
Les obsèques du Général-Major, Delphin Kahimbi Kasagwe divisent la famille biologique, ainsi que les amis et connaissances. En effet, le 7 mai 2020, le sous-chef d’Etat-Major des FARDC avait reçu des membres de la famille biologique restreinte pour leur communiquer les décisions émanant du sous-chef d’Etat-Major général en charge de l’Administration et de la Logistique.
L’Etat-Major Général des FARDC, pour des raisons de respect de sa mémoire et d’hommage à rendre à cet illustre chef de guerre, a fini par saisir la famille en ces termes : « Au regard de la pandémie du coronavirus et des instructions de son Excellence Monsieur le Président de la République, le chef d’Etat-Major Général informe la famille de la décision d’inhumation du défunt Général Kahimbi Kasagwe Delphin à Kinshasa, quitte à elle, d’organiser ultérieurement son enterrement à Kiniezire, son village natal, situé dans le territoire de Kalehe dans la province du Sud- Kivu ».
Ce grand et historique territoire, rappelle-t-on, comprend plusieurs communautés et tribus, à savoir la Bashi, Banande, Bahunde, Batembo, Bahutu et Batutsi. Comme preuve éloquente de cette réalité sociopolitique, toutes ces communautés se retrouvent rassemblées dans une Asbl dénommée « Entente des Ressortissants du Territoire de Kalehe » présidée actuellement par une autorité sociopolitique locale.
Toujours selon des animateurs de la conférence de presse tenue hier mardi 12 mai 2020 dans la commune de Kintambo, le projet d’enterrer d’abord le défunt Delphin Kahimbi Kasagwe à Kinshasa selon les décisions de l’Etat-Major Général des FARDC, viole les prescrits de leurs coutumes et traditions ancestrales. Pour les uns, pourquoi ne pas patienter jusqu’à la fin de cette pandémie pour ensuite organiser des funérailles grandioses en honneur de ce digne fils du pays ? Cette précipitation de procéder à l’enterrement du Général-Major Delphin Kahimbi Kasagwe ne risque-t-elle pas de provoquer et créer des remous indicibles au sein des communautés locales du territoire de Kalehe et ses environs sous forme d’un règlement des comptes posthume ?
Voilà donc le différend qui oppose l’Etat-Major Général des FARDC et les ressortissants de ce vaste territoire situé géographiquement entre les deux provinces du Sud et du Nord-Kivu.
Cependant, d’aucuns sont d’avis qu’en tenant compte des inquiétudes exprimées par les ressortissants de ces deux provinces s’agissant de la situation sanitaire actuelle, ils espèrent toujours organiser les funérailles de leur fils, le moment venu. Raison pour laquelle le corps est encore conservé depuis le 28 février dernier, le jour du décès, jusqu’aujourd’hui à Kinshasa au niveau de la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire, en attendant son transfert vers Kalehe et plus précisément au village natal au niveau de la localité de Kiniezire.
On note qu’en attendant ces obsèques, dans une correspondance datée du 8 mai dernier provenant de la famille biologique du défunt, la famille et certains amis prétendent avoir déjà construit un mausolée à Kiniezire pour l’enterrement du défunt général-Major Delphin Kahimbi pour y organiser des obsèques familiales dignes du nom de l’illustre général-major et foudre de guerre.
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