Politique
Dans un message lancé, hier dimanche, à l’occasion de la fête de la Pentecôte, le président d’« Ensemble pour la République », Moïse Katumbi Chapwe, invite les populations congolaises à promouvoir l’unité dans la diversité de toutes nos communautés qui font la richesse et la beauté de notre pays.
Après son message fort lancé le dimanche 24 mai dernier, à l’occasion de l’An 1 de son retour d’exil, le président d’« Ensemble pour la République », Moïse Katumbi Chapwe, a saisi l’occasion de la célébration de la fête de la Pentecôte pour mettre en exergue les fruits de l’Esprit-Saint, notamment l’amour, la joie, la paix, la tolérance et l’unité... afin de bâtir une nation où il fait bon vivre.
En vrai chrétien catholique pratiquant, l’ex-gouverneur du Katanga invite les Congolais à promouvoir plus d’amour, de tolérance et d’unité. Selon Moïse Katumbi, c’est en restant unis et solidaires que les Congolais pourront faire face à la grande crise sanitaire qui secoue l’humanité et, plus spécialement, la République démocratique du Congo.
LAMUKA reste un et indivisible
Allant toujours dans la droite ligne de l’esprit de l’unité, Moïse Katumbi avait rappelé, au cours d’un entretien diffusé dimanche 24 mai 2020, depuis son village, Kashobwe, que la coalition « LAMUKA » qui avait soutenu la candidature de Martin Fayula à la présidentielle de décembre 2018, reste une famille et ils sont tous membres. Loin de les diviser, les divergences et la diversité de points de vue de ses membres constituent plutôt une richesse.
« Mes frères Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, nous sommes toujours une famille. Dans une famille, il y a toujours des divergences. Même dans nos propres maisons, il y a toujours des problèmes. C’est à nous de montrer notre maturité », a-t-il indiqué.
À la même occasion, le gouverneur honoraire de l’ex-Katanga a abordé l’aspect sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19, rappelant que, malgré tout, la population devrait continuer de vivre.
« Nous devons respecter les mesures barrières recommandées par l’OMS, les autorités », a-t-il indiqué. Mais le grand problème, selon lui, consistera à gérer la crise sociale et économique de l’après-Covid-19.
Or, pour Katumbi, compte tenu de la mauvaise gouvernance persistante dans le pays et de l’incurie des autorités, le pari est loin, très loin, d’être gagné. En RDC, l’alternance tant espérée n’est plus, aux yeux de l’écrasante majorité des Congolais, un peu plus d’un an seulement après l’investiture de Félix Tshisekedi, qu’un espoir déçu.
Il convient de rappeler que l’opposant le « plus populaire du pays » était rentré le 20 mai 2019 en RDC après plus de trois années d’exil. Moïse Katumbi a déjà lancé son parti politique « Ensemble pour la République » et n’exclut pas l’option de se porter candidat à la présidentielle de 2023. Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga est le fruit d’une fusion de cinq anciens partis d’opposition dont le Mouvement social (MS) de Pierre Lumbi, l’Alliance des démocrates pour le progrès (ADP) de Christophe Lutundula et l’ARC d’Olivier Kamitatu. L’UNADEF de Christian Mwando et le PDC de José Endundo.
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