Economie
Au cours de cette rencontre, plusieurs autres décisions ont été prises. Il s’agit notamment de :
Pour rappel, le Bassin du Congo est le deuxième plus grand bassin fluvial du monde, après celui de l’Amazone. Il couvre une superficie de 3 730 500 km2 où vivent 93,2 millions d’habitants, avec des densités très variables selon les zones. Selon des données, il resterait environ 160 millions d’hectares dans le bassin du Congo, et l’Afrique centrale abriterait, environ 10 % de la biodiversité mondiale composée de : forêts de plaine et alluviales qui compteraient plus de 10 000 espèces de plantes supérieures dont 3000 endémiques.
Le secteur de l’exploitation forestière dans le bassin du Congo est caractérisé par une double configuration, avec, d’une part, un secteur formel à haute visibilité, presque exclusivement tourné vers l’exportation et dominé par de grands groupes industriels à capitaux étrangers, et d’autre part un secteur informel longtemps négligé et sous-estimé.
Historiquement, le secteur industriel a joué un rôle important dans le bassin du Congo. Il représente la plus vaste utilisation des terres en Afrique centrale avec environ 600 000 km2 de forêt en concession.
Le secteur de l’exploitation forestière industrielle en Afrique centrale produit en moyenne 8 millions de mètres cubes de bois chaque année. Après une période de lente croissance au cours des 15 dernières années, la production de bois en Afrique centrale a diminué d’environ 2,5 millions de mètres cubes en 2008 à cause de la crise financière internationale qui a affecté le marché du bois tropical. Cette baisse a été particulièrement importante dans les pays ayant de grands volumes d’exportation, tels que le Cameroun et le Gabon.
Malheureusement, le secteur de l’exploitation forestière industrielle en Afrique centrale fait face au phénomène d’exportation illicite de grumes qui constitue un manque à gagner pour le continent.
Ainsi, à l’issue de la visioconférence, les ministres sectoriels ont recommandé l’adoption de ces décisions auprès du conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale, afin d’en faire des actes communautaires. A terme, la sous-région parviendrait à une fiscalité forestière harmonisée. A cet effet, les ministres ont recommandé à la Commission de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) d’élaborer des directives en matière de fiscalité forestière que les pays devront incorporer dans leur législation nationale.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Les plus commentés
Politique « On doit réviser la constitution de 2006, car elle a été parrainée par Paul Kagame » ( Auguy Mamoni)
12.05.2024, 25 commentairesPolitique Blocage de la formation du gouvernement : «l’arbitre a perdu son sifflet, si l’arbitre continue comme ça, l’avenir du pays est compromis» (JC Katende à Tshisekedi)
13.05.2024, 13 commentaires
Ils nous font confiance