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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Election américaine : Trump commence à être lâché par des alliés

2020-11-24
24.11.2020
2020-11-24
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Donald Trump, président américain

Les sénateurs républicains Pat Toomey, Lisa Murkowski et Kevin Cramer, le patron de Blackstone Stephen Schwartzman : de proches soutiens du président reconnaissent désormais la victoire de Joe Biden. Le monde des affaires met la pression pour qu'une transition normale débute.

Donald Trump commence à faire perdre patience à bien du monde aux Etats-Unis, y compris dans ses rangs les plus proches. Sénateurs républicains, anciens du parti, monde des affaires : les déclarations se sont succédé, tout au long du week-end et ce lundi, pour exiger que le président sortant reconnaisse sa défaite.

Plus de deux semaines après la proclamation de la victoire de Joe Biden, et alors que les équipes de Donald Trump accumulent les échecs - la plainte visant à faire annuler des millions de votes par correspondance en Pennsylvanie a été qualifiée dimanche de « monstre de Frankenstein » par un juge fédéral -, certains soutiens de poids n'hésitent plus à prendre leurs distances, même si la large majorité du camp républicain, tétanisée par l'attitude de son leader, reste à peu près muette.

Mais ces dernières heures donc, les sénateurs républicains Pat Toomey (Pennsylvanie), Lisa Murkowski (Alaska) et Kevin Cramer (Dakota du nord, pourtant l'un des plus fervents partisans de Donald Trump), qui ont tous appelé dimanche l'administration Trump à mettre en ordre de marche la transition avec les équipes démocrates.

Lettre ouverte

Ce lundi, un groupe composé de plus de 100 anciens responsables républicains de la sécurité nationale des Etats-Unis - dont d'anciens patrons de la NSA, de la CIA ou du FBI - a aussi dénoncé le silence de certains cadres du « Grand Old Party », qui met selon eux en danger « la démocratie et la sécurité nationale américaines ».

La pression s'est surtout encore accrue sur les épaules d'Emily Murphy, la directrice des services généraux de l'administration Trump. Cette dernière, qui bloque jusqu'ici l'octroi des budgets qui permettraient aux équipes de Joe Biden d'organiser la transition présidentielle, est la future destinataire d'une lettre ouverte adressée par une centaine de patrons américains, rapporte ce lundi le « New York Times ». Leur objectif : lui faire reconnaître immédiatement la victoire du président élu et de sa vice-présidente, Kamala Harris.

« Chaque jour qui retarde la transition présidentielle affaiblit un peu plus notre démocratie aux yeux de nos concitoyens et réduit la stature de notre nation au niveau mondial », écrivent les dirigeants dans une copie de la lettre consultée par le quotidien. Parmi eux : George Walker, patron du gestionnaire d'actifs, Neuberger Berman, Rob Speyer, du promoteur immobilier Tishman Speyer, ou Jon Gray, le président de Blackstone.

Lassitude

L'initiative s'ajoute aux appels de plus en plus pressants du monde des affaires, qui s'inquiète des dégâts que pourrait provoquer l'incertitude ambiante sur l'économie américaine - Business Roundtable et la Chambre de commerce américaine, deux des principales organisations patronales, ont reconnu la victoire de Joe Biden dès le 7 novembre.

La lassitude a même fini par gagner le plus fervent supporter de Donald Trump à Wall Street, Stephen Schwarzmann. « Le résultat [de l'élection, NDLR] est tout à fait certain aujourd'hui, le pays devrait aller de l'avant », a lâché ce lundi le directeur général du fonds Blackstone dans un communiqué.

Selon le « New York Times », la centaine de patrons signataires de la lettre ouverte réfléchirait à suspendre ses donations aux deux candidats républicains à l'élection sénatoriale de Géorgie, Kelly Loeffler et David Perdue. Le scrutin, qui se tiendra en janvier, est décisif pour le contrôle de la chambre haute alors que républicains et démocrates se tiennent pour l'heure au coude-à-coude.

Basile Dekonink
Les Echos / MCP, via mediacongo.net
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