Une alimentation saine, un indice pour évaluer la qualité de vie d’un pays

Selon M. Isila Kanana qui faisait  la restitution de la matinée scientifique organisée à Kinshasa par le  Groupe biblique des hôpitaux (GBH) le 7 avril à l’occasion de la journée mondiale de la santé, les aliments sont le premier élément de transmission des microorganismes lorsque ceux qui sont consommés ne sont  pas sains.

Il a recommandé que les aliments soient sains, salubres et nutritifs pour assurer les fonctions vitales de l’organisme humain car, le public est en droit de s’attendre à ce  que les aliments qu’il consomme soient sans danger et propres à la consommation.

Les changements environnementaux, les agents pathogènes nouveaux et émergents, la résistance aux antimicrobiens posent autant de problèmes aux systèmes nationaux de sécurité sanitaire des aliments. Le développement des voyages et du commerce accroit la probabilité d’une propagation internationale de la contamination, confirme –t-il.

Par ailleurs, la grande majorité des gens connaitront à un moment ou un autre de leur vie une maladie d’origine alimentaire ou véhiculée par l’eau, a-t-il dit, ajoutant que cela met en lumière combien il est important de garantir que les aliments que nous ingérons ne soient pas contaminés par des bactéries, des parasites, des virus, des toxines et des produits chimiques toxiques.

Voila pourquoi le thème de la journée mondiale de la santé cette année, « la sécurité sanitaire des aliments », a pour but de démontrer, à l’ère de la mondialisation, l’importance de la sécurité sanitaire des aliments d’un bout à l’autre de la filière alimentaire, de sensibiliser les personnes travaillant dans différents secteurs gouvernementaux, les agriculteurs, les industriels, les producteurs, les détaillants, les personnels de santé, les consommateurs à l’importance de la sécurité et au rôle que chacun peut jouer pour que nul ne puisse douter de la sécurité des aliments qu’il met dans son assiette.