Monde
Au cœur de la crise ukrainienne, la Russie compte encore des amis, y compris parmi les superpuissances, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe. La Chine reste notamment un partenaire stratégique.
Alors que les vagues de sanctions antirusses se succèdent en provenance d’Europe et des États-Unis, la Russie n’est pas isolée internationalement, a expliqué sur Rossiya 1 Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Aux journalistes qui l’interrogeaient pour savoir si Moscou comptait encore beaucoup d’amis malgré la situation en Ukraine, la responsable a répondu par la positive, citant en particulier le partenaire chinois.
"Bien sûr que oui. Regardez la réaction des géants du monde. Ceux qui ne prétendent pas être des géants, mais qui sont de vrais géants. En particulier, la Chine", a ainsi répondu Maria Zakharova, sur la chaîne de télévision russe.
Ce 27 février, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’était déjà prononcé contre les "sanctions unilatérales" décidées par l’UE, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue allemand. À plusieurs reprises, Pékin a par ailleurs pointé du doigt la responsabilité de Washington dans l’escalade des tensions. Ce 26 février, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijiana, avait encore relayé une caricature au vitriol, représentant l’Oncle Sam en train de jeter de l’huile sur le feu en Ukraine.
Devant les Nations unies, Pékin avait également dit comprendre les "préoccupations de sécurité légitimes de la Russie", fin février, s’abstenant de voter la condamnation de l’opération russe en Ukraine.
D’autres soutiens
Pékin n’est d’ailleurs pas seul à avoir pris ses distances avec la politique de sanctions et affiché son soutien à Moscou. Ce 25 février, le Président syrien, Bachar al-Assad, avait ainsi déclaré se tenir "aux côtés de la Russie", expliquant que l’opération en Ukraine était une "correction de l’Histoire et un rétablissement de l’équilibre" après la chute de l’URSS, lors d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.
Le 23 février, le Président vénézuélien Nicolas Maduro avait également assuré que son pays était "avec Poutine et la Russie", en Conseil des ministres. Caracas avait par la suite dénoncé les "menaces" que faisait peser sur la Russie la violation des accords de Minsk. Violations imputables à l’Otan et aux États-Unis, selon l’exécutif vénézuélien.
Plusieurs voix se sont par ailleurs élevées pour défendre la place de Moscou au sein des instances économiques. L’Arabie saoudite a notamment réaffirmé son attachement à l’Opep+, qui associe l’organisation à la Russie.
Côté européen, la politique des sanctions semble aussi faire grincer quelques dents. Si l’UE a voté plusieurs mesures de rétorsion ce 24 février, certains pays ont d’ores et déjà annoncé que la pilule aurait peut-être du mal à passer.
Le Royaume-Uni craint en particulier un impact sur les prix du gaz et du pétrole. Même refrain en Italie, où le Premier ministre Mario Draghi a rappelé que son pays dépendait "à hauteur de 45 % du gaz russe". Selon le Telegraph, Rome aurait également tenu à ce que les produits de luxe italiens soient épargnés par le train des sanctions.
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