Afrique
Le président par intérim du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auteur d’un coup d’Etat le 24 janvier, a annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes armés jihadistes qui frappent son pays depuis 2015.
« Pour créer les conditions d’un engagement total de tous autour de l’essentiel, qui est de recouvrer l’intégrité de notre territoire (…), j’ai décidé de la création de comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, dont la mission est d’initier des approches avec les membres des groupes en rupture de dialogue avec la nation », a déclaré M. Damiba dans un discours à la nation vendredi soir, le deuxième depuis sa prise de pouvoir.
Ces comités auront pour but « d’aménager des passerelles pour permettre à ceux qui par naïveté, par appât du gain, par contrainte ou par désir de vengeance, ont été entrainés dans une spirale extrémiste », a-t-il expliqué.
Le lieutenant-colonel Damiba a également annoncé « l’interdiction formelle aux populations civiles de résider ou de mener des activités dans certaines zones d’opérations militaires » et « la restriction des manifestations à caractère politique ou associatif de nature à perturber l’ordre public ou à mobiliser des forces de sécurité dont la contribution serait plus opportune au front ».
M. Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé en particulier de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015. Deux mois après le putsch, il est confronté à un regain de violences qui ont fait plus de soixante victimes civiles et militaires en dix jours dans le nord et l’est du Burkina Faso.
Ces comités auront pour but « d’aménager des passerelles pour permettre à ceux qui par naïveté, par appât du gain, par contrainte ou par désir de vengeance, ont été entrainés dans une spirale extrémiste », a-t-il expliqué.
Le lieutenant-colonel Damiba a également annoncé « l’interdiction formelle aux populations civiles de résider ou de mener des activités dans certaines zones d’opérations militaires » et « la restriction des manifestations à caractère politique ou associatif de nature à perturber l’ordre public ou à mobiliser des forces de sécurité dont la contribution serait plus opportune au front ».
M. Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé en particulier de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015. Deux mois après le putsch, il est confronté à un regain de violences qui ont fait plus de soixante victimes civiles et militaires en dix jours dans le nord et l’est du Burkina Faso.
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