Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Monde

États-Unis: 50 ans après, l'écho du Watergate résonne dans les couloirs du Capitole

2022-06-17
17.06.2022
2022-06-17
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2022_actu/06-juin/13-19/capitole_vue_22_02141.JPG -

Dans la nuit du 16 au 17 juin 1972 commençait le scandale du Watergate. Cinq hommes étaient arrêtés alors qu’ils s’introduisaient dans les bureaux du parti démocrate à Washington. L’affaire allait finir par entraîner la démission du président Nixon, à l’origine de cette intrusion selon des enquêtes à la fois journalistiques et parlementaires. Cet anniversaire résonne avec l’actualité politique américaine et l’enquête sur l’assaut du Capitole le du 6 janvier 2021.

Un président qui cherche un moyen de se maintenir au pouvoir, des journalistes qui cherchent et publient des faits et une commission parlementaire qui travaille en direct à la télévision. Entre le Watergate et le 6 janvier, il y a des ressemblances.

Il y a aussi des différences. La principale, c’est sans doute le parti républicain. En 1972, les élus du parti présidentiel étaient majoritaires pour demander une commission d’enquête sénatoriale. Une commission réellement bipartisane alors que celle du 6 janvier a été majoritairement approuvée selon le clivage politique de la chambre des représentants. Sur neuf membres, deux seulement sont républicains et ils sont traités comme des parias dans leur propre parti. Si en 1972, Richard Nixon avait fini par démissionner, c’est parce qu’il savait que les élus républicains finiraient par le condamner. Rien de tout cela depuis un an et demi. Les élus du parti ne veulent pas ou n’osent pas s’attaquer à un Donald Trump, encore très influent. Ainsi, parmi les chaînes préférées des conservateurs, nombre d'entre elles épousent encore, comme Donald Trump, l'idée que la présidentielle de 2020 lui aurait été « volée », et elles ont même fait le choix de ne pas retransmettre ces auditions.

La réaction de l’opinion est une autre différence. Dans les années 70, les auditions avait fini par convaincre la majorité des Américains de la culpabilité du président. La première de la commission du 6 janvier a été regardée par vingt millions de personnes ; ils avaient été 80 millions à suivre le spectaculaire témoignage devant le Congrès de John Dean, alors chef des services juridiques de la Maison Blanche, quand il avait impliqué Richard Nixon dans le scandale. C’est-à-dire un score correct, mais pas un record. Dans la société américaine fracturée, tout se passe comme si chaque camp s’en tenait à une opinion déjà faite. 

Un vice-président sous la pression

Ce jeudi se tenait donc la troisième audition publique de la commission sur l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021. Les membres de la commission se sont intéressés aux pressions subies par le vice-président Mike Pence pour ne pas certifier l’élection présidentielle de 2020.

Le président de la commission, Bennie Thomson, représentant démocrate du Mississippi, le dit : il n’est pas souvent d’accord avec Mike Pence, mais il salue son courage le 6 janvier. Car le vice-président a résisté à la pression. Pression venue avant, sur une idée d’un juriste proche de Donald Trump, John Eastman, qui expliquait qu’il pouvait ne pas certifier les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Une idée illégale et John Eastman le savait, selon le conseiller juridique de la vice-présidence. Cela n’a pas empêché Donald Trump de continuer à faire pression sur Mike Pence le jour même pour qu’il suive ce plan dont il savait qu’il violait la loi au cours d’un coup de fil tendu pendant lequel, selon un témoin, il a traité le vice-président de « mauviette ».

Pression encore dans son discours prononcé avant l’attaque et aussi, via les réseaux sociaux, après l’entrée dans le Capitole des émeutiers. À ce moment-là, les services de sécurité avaient mis Mike Pence à l’abri, non loin de ceux qui en voulaient à sa vie. Pression encore quelques heures après l’insurrection pour tenter d’obtenir une suspension du processus qui avait repris, dans un email de John Eastman. Ce dernier a ensuite demandé une grâce présidentielle qu’il n’a pas obtenue. Convoqué et interrogé par la commission, il a préféré garder le silence.

« C’était une audition informative, une audition puissante, a réagi le représentant démocrate de Californie Pete Aguilar qui menait l'audition du jour. Donald Trump savait qu’il avait perdu l’élection de 2020. Mais il ne pouvait pas se résoudre à participer au transfert pacifique du pouvoir. Alors il s’en est remis à un plan, dont il savait encore une fois qu’il était illégal. Et quand le vice-président a refusé d’y participer, il a lâché à ses trousses une foule violente. J’ai demandé comment nous en étions arrivés là. Et je crois que la réponse à cette question commence avec le fait des personnes qui occupent des positions de pouvoir placent leur parti avant leur pays. Et on ne peut laisser ça continuer. »


RFI / MCP, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
632 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Un chef jihadiste capturé lors d'une opération américaine en Syrie
left
Article précédent 113e jour de la guerre en Ukraine : négocier ou persister ?

Les plus commentés

Société Le PG près la Cour de cassation ordonne le PG près la Cour d’appel de Kin/Matete, d’ouvrir une information judiciaire à charge du cardinal Ambongo

28.04.2024, 18 commentaires

Société Jean-Pierre Bodjoko sur le dossier Cardinal Ambongo : "Que le PG près la Cour de Cassation se pèse avant d'affronter un Cardinal de l'église catholique" !

28.04.2024, 16 commentaires

Politique Dossier stations des forages : une lettre de Sele Yalaghuli qui en dit long

26.04.2024, 15 commentaires

Politique « Envisager d’engager une action en justice contre le cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase » (Fayulu)

29.04.2024, 13 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance