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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Guerre en Ukraine : la Russie menacé de mettre un terme à l'accord sur les céréales avec Kiev

2023-03-16
16.03.2023
2023-03-16
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Dans "Apolline Matin" ce mardi sur RMC et RMC Story, Nicolas Poincaré explique pourquoi l’accord entre l’Ukraine et la Russie sur les exportations de céréales est essentiel pour le marché mondial.

La Russie devrait finalement accepter de prolonger l’accord sur les exportations de céréales. C’est le dispositif qui permet à l’Ukraine d’exporter son blé et son maïs, et ça nous concerne directement, parce que l’Ukraine est un des greniers à blé du monde, et la Russie en est un autre. Le déclenchement de la guerre, il y a un peu plus d’un an, avait fait exploser les cours. La tonne de blé sur les marchés mondiaux était aussitôt passée de 260 à 400 euros, et le prix de la baguette dans nos boulangeries avait suivi la même courbe, franchissant la barre d’1 euro la baguette en moyenne…

Mais l’Ukraine ne produit pas que du blé. Grâce à ses terres agricoles qui sont noires foncées et incroyablement riches, le pays est un gros producteur de maïs, de colza, de tournesol, d’orge. Et la guerre a fait monter tous les prix, par ricochet. Le prix de l’huile, le prix des poulets nourris au maïs et bien d'autres encore…

Si les produits alimentaires en France ont augmenté de 14 % en un an, c’est en partie à cause de cette guerre. Et cela aurait pu être bien pire. Si l’Ukraine et la Russie avaient complètement cessé d’exporter leurs céréales, on prévoyait déjà une explosion de tous les cours et des pénuries qui auraient gravement touché le monde arabe. Avec des émeutes de la faim, par exemple en Égypte ou en Tunisie. C’est tout l'équilibre alimentaire du monde qui était menacé. D’où l’accord trouvé l'été dernier entre la Russie et l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU.

ENTRE 100 ET 200 BATEAUX QUITTENT LES PORTS UKRAINIENS, TOUS LES MOIS

C’est la seule fois, depuis le début de cette guerre, que la Russie et l’Ukraine ont réussi à se mettre autour d’une table et à trouver un accord (à part sur la question des échanges de prisonniers). En juillet dernier, avec l’aide de l’ONU et des médiateurs turcs, les deux pays se sont entendus pour laisser sortir les céréales ukrainiennes par la mer Noire. Ce qui veut dire que tous les mois, entre 100 et 200 bateaux quittent les ports ukrainiens, celui d'Odessa principalement.

Ils empruntent ensuite un corridor protégé pour traverser la mer Noire. Ils passent par le Bosphore et se retrouvent à Istanbul, où les Turcs contrôlent les cargaisons pour vérifier qu’il s’agit bien de produits agricoles. Et enfin, ces bateaux partent livrer les céréales ukrainiennes vers la Chine et l'Europe.

Entre 3 et 4 millions de tonnes par mois ont ainsi été exportées depuis juillet dernier, 24 millions en tout. Cela a permis de faire retomber la tension et de faire redescendre les cours. La tonne de blé vaut actuellement le même prix qu’avant la guerre.

Mais cet accord arrivait à échéance. Il avait été signé en juillet pour quatre mois et renouvelé en novembre pour quatre mois de plus, ce qui nous amenait jusqu’au 18 mars, samedi prochain. Les Russes ont fait savoir que le renouvellement ne serait pas automatique. Ils jugent que l’accord est déséquilibré. Il prévoit en effet que l’Ukraine et la Russie peuvent exporter leurs céréales à travers ce dispositif. Les produits agricoles russes ne sont pas concernés par les sanctions.

Sauf que dans la pratique, les bateaux russes ne peuvent pas accoster dans les ports européens. Les banques n’acceptent pas les transactions financières liées à ces exportations, les assureurs ne couvrent pas ces livraisons. Dans la pratique, les Russes affirment ne pas avoir accès aux marchés européens. Ni pour les céréales, ni surtout pour les engrais.

Pour ces raisons, ils ont menacé de mettre un terme aux accords, ce qui a créé des inquiétudes, mais finalement, à l'issue d’une réunion ce lundi à Genève, ils se sont prononcés pour la reconduite de l’accord pour 60 jours supplémentaires. Ce qui devrait repousser d’autant les risques de tension sur les cours. Et ce qui est une bonne nouvelle pour nous et pour le prix de la baguette…


BFMTV / MCP, via mediacongo.net
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