Economie
« Le président de la République m'a donné des instructions pour relancer Air Congo, le projet qu'il avait avec mon prédécesseur, mais qui n'avait jamais abouti. 3 mois après, Air Congo est une réalité », se félicite le vice-Premier ministre, ministre des Transports, invité de l'ÉDITION SPÉCIALE sur TOP CONGO FM
« Son premier avion est arrivé. Le deuxième va arriver dans les jours qui viennent. Ça fera une série de plusieurs avions en location », annonce Jean-Pierre Bemba.
Pourquoi emplacement ?
« Parce qu'un dreamliner, ça avoisine 100 millions de dollars. S'il faut l'acheter, un 737 neuf, c'est 60 millions de dollars, alors que la location d’un 737, c'est 240 mille dollars par mois. C'est le choix à faire » répond-il.
« Dans le monde d'aujourd'hui, beaucoup de compagnies aériennes ne sont pas propriétaires des avions. Elles font du leasing, c'est-à-dire vous louez. Mais au terme d'un certain nombre d'années, vous devenez propriétaire de l'avion. Dans le monde de l'aviation aujourd'hui, les grandes compagnies sont les compagnies d'assurances qui font louer leurs avions » , explique-t-il.
Quid de Congo Airways ?
« Le pari, c'est de faire des vols sur Paris, Bruxelles, sur la Tanzanie, Dubaï et autres. Cela ne veut pas dire que nous laissons tomber Congo Airways, non ! Congo Airways a aussi son objectif de pouvoir voler et transporter beaucoup plus dans le ciel congolais. Il y a de la place pour deux compagnies aériennes dans ce pays. Il y a plus de 59 destinations qui doivent être desservies. Air Congo est un bébé qui est appelé à grandir et à devenir comme Congo Airways », rassure Jean-Pierre Bemba.
« Lorsque nous prenions le ministère, nous n'avions pas d'avions au niveau de Congo Airways. Et la première des mesures que le gouvernement avait prise, c’était de donner des moyens pour relancer Congo Airways. Deux avions sont arrivés. Malheureusement les décisions du Conseil des ministres n'avaient pas été totalement suivies par ceux qui devraient les exécuter », déplore-t-il, précisant que « certainement au niveau du gouvernement, il y aura une nouvelle demande pour exécuter ce qui avait été décidé ».
En ce qui concerne les infrastructures aéroportuaires, « le Chef de l'État vient d'inaugurer l'aéroport de Kisangani. Un des plus beaux aéroports de la République. La piste et le tarmac ont été refaits. Kananga et Mbuji-Mayi ont commencé les travaux. À Lubumbashi, le président de la République va poser la première pierre pour un nouvel aérogare. À Kavumu, à Bukavu, il y a des travaux de réfection. À N'Djili, d'ici le 3ème trimestre de l'année prochaine les travaux vont démarrer », rassure-t-il.
Décongestionner la RN1
« Aujourd'hui, le train circule entre Kinshasa et Matadi. Ce qu'on veut, c'est obtenir un nouveau rail entre Kinshasa-Boma-Banana. Cela va décongestionner la RN1. Il nous faut 1,5 milliard de dollars pour Kinshasa-Muanda. Pour le train urbain, bientôt vous serez surpris. Depuis 2 mois, les équipes de l'ONATRA sont en train de travailler tous les jours pour ouvrir le chemin de fer entre Gare centrale et la commune de N'Djili », annonce-t-il.
« Il nous reste 6 kilomètres. La population n'oppose aucune résistance. Maintenant, il faut exproprier entre la Gare Centrale et Kintambo. Les études sont en train d'être faites. Les ministres des Affaires foncières et celui de l'Urbanisme et de l'Habitat sont saisis pour identifier ceux qui ont construit sur le rail ».
Le vice-Premier ministre chargé des Transports parle aussi de « Metrokin. On en parle depuis des années. Mais, ce qui est faisable sont les trains et la modernisation ».
4 bateaux en construction
« On est en train de construire 4 bateaux. On veut relancer le transport passager sur le fleuve. 4 nouveaux bateaux vont sortir. L'objectif est d'arriver à une centaine de bateaux. Ils coûtent 250 mille dollars chacun pour transporter entre 150, 180 et 300 personnes. Il y a aussi le dragage et le balisage du fleuve Congo qui doivent être faits », révèle-t-il.
« Nous avons lancé les appels d'offres. Depuis 2 mois, j'ai pris des mesures et c'est chaque jour que les commissaires fluviaux interceptent des bateaux qui ne remplissent pas les normes parce que surchargés ou parce qu’il manque des gilets pour passagers. On est très sévères sur ce sujet. Beaucoup de commissaires fluviaux ont été suspendus, beaucoup de bateaux saisis, beaucoup de capitaines sont jugés ».
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