Monde
Les produits les plus dangereux sont en priorité les jouets, suivi du textile et de la mode.
La Chine, toujours la Chine. En pleine période de négociations sur la possible accession de la Chine au statut d’économie de marché, l’Europe ne veut pas froisser Pékin. Elle n’a donc pas trop insisté, lundi, lors de la présentation de son rapport sur la sécurité des produits non alimentaires sur le continent, sur la provenance des principales importations dangereuses.
Dans son rapport, il faut lire plusieurs statistiques avant de trouver celle-ci : 62% des produits qui ont été notifiés comme "dangereux" dans l’Union européenne provenaient, en 2015, de la deuxième économie mondiale. La Commission européenne rappelle que la Chine est la première source d’importations de l’Union européenne, ce qui peut expliquer la forte représentation de la Chine dans ce classement.
Elle met également en avant la coopération avec les autorités chinoises pour tenter d’enrayer le phénomène : chaque notification d’un produit dangereux est transmise à ces dernières. Selon Bruxelles, depuis le lancement de cette coopération, Pékin aurait effectué un suivi sur 11.540 dossiers, et aurait pris des mesures correctives dans 3.748 cas. La traçabilité, précise la Commission, est bien souvent le problème principal. Vera Jourova, la commissaire en charge de la protection des consommateurs, a ajouté qu’elle se rendrait en Chine en juin pour aborder le sujet.
Le danger du commerce en ligne
En 2015, l’Union européenne a reçu 2.072 alertes sur des produits non alimentaires dangereux. Il s’agissait, dans 27% des cas, de jouets, puis, pour 17%, de produits textiles ou de mode. Ces deux types de produits étaient déjà en haut du classement en 2014. Ce sont les risques chimiques qui ont été les plus fréquents (25% des cas), suivis des risques de blessures (22%). En matière chimique, les jouets sont au premier rang, avec notamment l’utilisation de phtalates dans les plastiques, des substances qui peuvent créer des problèmes de fertilité. Mais les bijoux sont également concernés : l’utilisation de métaux lourds, comme le nickel ou le plomb, a parfois été détectée.
Ces statistiques sont le résultat de la mise en œuvre, depuis 2003, d’un système baptisé « Rapid Alert ». Celui-ci permet le partage, au niveau européen, de toutes les informations relatives à des produits non alimentaires considérés comme dangereux par un Etat membre. L’exécutif européen le présente comme un exemple de ce que la collaboration européenne peut apporter de positif aux citoyens du continent. Mais les nouveaux modes de consommation risquent d’accentuer les risques : l’explosion du commerce en ligne permet d’apporter directement chez le consommateur une quantité croissante de produits en provenance de l’étranger, dont tous n’ont pas nécessairement suivi les tests de qualité requis.
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