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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

Gouvernement de cohésion nationale : Kengo et Minaku consultent pour Joseph Kabila

2014-05-16
16.05.2014 , Kinshasa
Politique
2014-05-16
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Membres du présidium des concertations nationales, Léon Kengo Wa Dongo et Aubin Minaku ont repris du service. Les prétendants au gouvernement de cohésion nationale se bousculent au portillon pour exprimer leurs prétentions respectives auprès du duo qui déblaie la voie pour l’avènement d’un nouvel Exécutif national très convoité par la classe politique. Toutefois, l’ultime arbitrage se fera après ce travail de collecte et cela relève de Joseph Kabila, en sa double qualité de garant de la nation et d’initiateur du forum national. 

Nouvelle étape dans la formation du gouvernement de cohésion nationale, les deux coprésidents des concertations nationales viennent d’entamer des consultations publiques. Celles-ci sont relatives à la formation du gouvernement de cohésion nationale promis par le chef de l’Etat à l’issue des assises qui ont rapproché les acteurs politiques face aux enjeux de l’heure.

Les partis et formations politiques candidats font déjà la queue devant le bureau du présidium qu’animent Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku. Discrètement, le duo invite les uns et les autres à présenter leurs prétentions sur le nombre de postes et les secteurs convoités ainsi que les personnalités appelées à les occuper.

Depuis hier mercredi, c’est au grand jour que le présidium des concertations nationales a levé l’option d’en faire une question publique. En clair, le dernier verrou qui empêchait la mise en place du gouvernement de cohésion nationale semble avoir sauté. Il se pourrait même que la formule pour ce gouvernement soit voulue assouplie, notamment dans la stratégie du choix des ministrables.

Le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale, qui œuvrent depuis au nom du chef de l’Etat, ont reçu mercredi  la Société civile. Un seul message était au menu : l’ultimatum donné à cette composante de présenter dans les 48 heures qui suivent la liste harmonisée de ses ministrables. Il a été également demandé aux acteurs de la Société civile de présenter leurs secteurs de prédilection au sein de la nouvelle équipe gouvernementale qui sera formée très « incessamment ».

Etant entendu que ladite communication ne donnait pas lieu à un débat, elle n’a donc pas duré. Selon les interlocuteurs de Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, il leur est demandé de déposer auprès du présidium les curriculums vitae des candidats ministres mais aussi de justifier le choix des départements ministériels convoités. Devant cet ultimatum de 48 heures, les invités du présidium des concertations ont tout simplement acquiescé.

Avaient-ils le choix ? Pas du tout. Même si certains ont marmonné sur ces méthodes qui n’offrent pas la possibilité d’un échange pour une meilleure compréhension de la démarche engagée. « C’est comme si tout était déjà bouclé et que nous remplissons une simple formalité », a déclaré un ténor de la Société civile. Ce vieux routier ne s’est pas empêché de promettre « de dénoncer toute manœuvre vicieuse ». L’autre tendance est plutôt d’avis que la méthodologie est bonne d’autant plus que le présidium fait un travail préliminaire afin de permettre au chef de l’Etat de décider en toute connaissance de cause.

Pour une autre frange de la classe politique, « il s’agit d’un forcing face à la léthargie imposée à ce dossier par le chef de l’Etat. Qu’est-ce que cette ouverture apporterait au président Kabila en retour », s’est interrogé à voix audible un cadre de la majorité.

Par ailleurs, selon des sources proches du présidium, toutes les listes seront centralisées auprès de cette structure avant leur transmission au chef de l’Etat. En d’autres termes, l’interlocuteur ou l’interface voulue par le chef de l’Etat sur ce dossier reste le présidium conduit par le duo Kengo-Minaku. C’est aux présidents de deux Chambres du Parlement qu’incombe la charge d’aider à la mise en place du gouvernement de cohésion nationale.

En fonction du poids et de la représentativité des prétendants ainsi que de leur technicité, il sera donné au président Kabila de trier les bons éléments susceptibles d’apporter du punch au sein du nouvel Exécutif central.

Préserver les acquis

Dans le choix des personnalités appelées à animer les ministères, les composantes ont l’obligation de ne pas renvoyer le pays dans des pratiques avilissantes. Les prétendants doivent donner la preuve de leur patriotisme, déjà au niveau de leurs composantes respectives. Les auteurs des crimes économiques, notamment ceux qui ont été précédemment épinglés par des rapports accablants de mauvaise gouvernance ne devraient pas figurer sur différentes listes.

Il en est de même de ceux qui ont brillé, dans leur précédente gestion, par des pratiques de corruption, de concussion, d’octroi frauduleux des marchés et des titres délivrés par l’Etat. Ceux qui ont soutenu des politiques qui se sont avérées suicidaires et prédatrices contre les intérêts de l’Etat, ne devraient pas non plus répondre ‘’présent’ à la formation d’un gouvernement de consolidation de la cohésion nationale.

En outre, les composantes ont obligation de tenir compte des avancées enregistrées dans la gouvernance de la République depuis 2006. Les améliorations dans la manière de conduire la res publica sont perceptibles. Les nouveaux venus devraient arriver avec la détermination de faire mieux. Il leur sera demandé de ne point saborder les avancées accumulées au prix de nombreux sacrifices. La maîtrise du cadre macroéconomique, la stabilité du taux de change, la bancarisation, l’assainissement du secteur de l’environnement jusqu’à se faire éligible au crédit carbone, la construction des écoles et autres infrastructures structurantes de l’économie nationale..., bref la traçabilité des actes de gestion posés par les gouvernants actuels sont des acquis sur base desquels seront jugés les nouveaux venus.

Ce qu’il faudrait éviter ce serait de tout chambarder, ne faisant pas tabula rasa. D’aucuns ne veulent pas tomber dans le pessimisme, estimant que le chef de l’Etat connaît l’alchimie qui convient pour tenir le même cap.

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