Provinces
Le feuilleton que l’on peut qualifier de l’« affaire mafia à l’Equateur » est loin d’être clos. Chaque jour, l’opinion assiste à de nouveaux rebondissements.
Plusieurs réseaux mafieux, visiblement bien organisés, viennent d’être découverts par les responsables du gouvernement provincial de l’Equateur. Des réseaux spécialisés en dilapidation des recettes destinées à la province. Plusieurs anciens ministres provinciaux feraient partie du groupe.
« Depuis des années, les secteurs tels que la Santé, l’éducation et l’agriculture des reliquats qui ne font qu’échapper au contrôle de l’administration de la province. Cet argent servait les intérêts d’un groupe d’individus. Or, ce sont des sommes colossales dont l’Equateur a besoin pour réaliser certains travaux d’utilité publique telle que la paie des infirmiers, la réhabilitation des routes de desserte agricole et autres », a confié une source proche du dossier.
Contacté, le gouverneur de la province de l’Equateur, Tony Cassius Bolamba indique qu’aucun nom n’est encore connu dans cette affaire, même si des suspicions à ce sujet laissent croire à des possibles ramifications avec des individus résidant en dehors de la province de l’Equateur. Il espère que le moment venu, la justice devra faire toute la lumière sur le dossier. « Il est encore tôt de révéler les noms de membres du réseau, étant donné que les investigations initiées à ce sujet sont encore en cours », a-t-il fait observer.
Aux dernières nouvelles, l’Avocat général de la République qui séjourne dans cette partie du pays enquête sur le dossier pour qu’à l’issue de ces enquêtes, les responsabilités soient établies.
Parmi les réformes déjà initiées à l’Equateur, l’on note la bancarisation de tout paiement effectué par le gouvernement provincial au profit des tiers ayant réalisé des travaux de réhabilitation d’infrastructures. Ce, contrairement aux anciennes habitudes qui favorisaient la fraude.
« Le dynamisme, l’esprit d’initiatives et surtout ma vision de faire de cette province un équateur développé font visiblement peur à tous ceux qui étaient plongés dans des magouilles au détriment de la province de l’Equateur. Je suis déterminé à aller jusqu’au bout », a déclaré Tony Bolamba.
Il y a quelques jours, sept de onze ministres du gouvernement Bolamba ont démissionné. Le mardi 11 octobre, le gouverneur de la province de l’Equateur a remanié son gouvernement, après la démission de sept des onze ministres provinciaux. Six nouvelles figures font leur entrée au gouvernement provincial. Les quatre qui étaient restés en poste sont reconduits dans leurs fonctions.
Les démissionnaires accusent le chef de l’exécutif provincial, Tony Cassus Bolamba de megestion et malversations financières. Accusations que l’intéressé qualifie de « gratuite ». Pour lui, le temps de céder au chantage est révolu. Tony Cassus Bolamba pense qu’il a l’obligation de se focaliser sur l’essentiel qui n’est autre que la reconstruction de la province. Cela étant, croit-il, l’opinion ne peut se laisser attirée par la distraction. « Je deviens l’homme à abattre, simplement parce que je suis décidé à rétablir l’ordre dans la gestion des affaires de l’Etat », a-t-il justifié.
Depuis son avènement à la tête de la province de l’Equateur, Tony Bolamba fait l’objet de plusieurs accusations. Ce qui justifie, selon d’autres sources, des départs en cascade au sein du gouvernement provincial. A ce jour, tous les ministres démissionnaires ont déjà été remplacés.
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