Société
Les cas de violation de droits de l’homme ont augmenté d’environ 30% en 2016 en RDC. Le Bureau conjoint de Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) qui a publié ce rapport ce mercredi 25 janvier 2017, explique avoir documenté au moins 5.190 violations des droits de l’homme sur l’étendue du territoire de la RDC, l'année passée.
« Cela représente une augmentation très significative de près de 30% par rapport au nombre de violations enregistrées durant l’année 2015 [4.004 violations] », a fait noter Aranaz, son directeur.
Selon l’ONU, cette augmentation s’explique par le fait que l'année 2016 a été caractérisée par de nombreuses violations qui résultent notamment du report des élections nationales initialement prévues pour 2016, et par les activités accrues de plusieurs groupes armés dans les provinces touchées par le conflit.
Le rapport du BCNUDH attribue 64% des violations des droits de l’homme au cours de l’année 2016 aux agents de l’Etat, 36% aux groupes armés (ayant causé la mort de 718 personnes).
Les principaux responsables des violations documentées en 2016 sur l’étendue du territoire de la RDC sont, à l’instar de l’année précédente et dans une tendance préoccupante, les agents de la PNC, avec 1.553 violations, soit près de 30% des violations documentées par le BCNUDH et une hausse significative de plus de 65% par rapport à 2015 (941 violations).
Parmi les groupes armés ce sont les combattants des Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) qui en ont commis le plus grand nombre, à savoir plus de 27% du total des violations attribuées aux groupes armés et plus de 15% du nombre total des violations documentées dans les zones affectées par le conflit.
Cependant, ce sont les combattants des Allied democratic Forces (ADF) qui sont les principaux auteurs, parmi les groupes armés, des exécutions sommaires documentées, indique le rapport.
Au sujet des violences sexuelles, le BCNUDH a noté une baisse sensible des victimes par rapport aux années passées.
“348 victimes adultes de violences sexuelles liées au conflit ont été documentées. Ce qui constitue une baisse par rapport à l’année précédente [375 victimes] », peut-on lire dans le rapport.
Les agents de l’État ont été responsables de 92 victimes de violences sexuelles et les combattants des groupes armés de 256 victimes adultes de violences sexuelles en 2016”.
Le BCNUDH a aussi documenté 1.102 violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales liées à des restrictions de l’espace démocratique sur l’ensemble du territoire congolais.
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De gauche à droite: José Maria Aranaz, Directeur du BCNUDH en RDC et Chales