Provinces
L'armée rwandaise a annoncé dans un communiqué que trente combattants de l'ex-mouvement rebelle congolais M23 sont entrés au Rwanda fuyant une offensive de l'armée congolaise.
Ces trente personnes ont franchi la frontière dimanche, en provenance de la République démocratique du Congo. D'après les autorités rwandaises qui les ont interceptées, ces hommes disent être des combattants du M23 fuyant une offensive de l'armée congolaise.
Dimanche matin, "un groupe de personnes non armées se présentant comme des combattants du M23 sont arrivées au Rwanda par la frontière commune entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) dans le secteur de Bugeshi, dans le district de Rubavu", a indiqué l'armée rwandaise dans un communiqué.
Kigali assure que certains de ces combattants ont été pris en charge par le Comité international de la Croix rouge, conformément au droit international humanitaire.
Depuis quelques semaines, des mouvements d'ex-rebelles du M23 sont signalés dans la sous-région. Le 19 janvier dernier, le gouvernement ougandais avait admis avoir perdu la trace d'une quarantaine de combattants de ce groupe armé. Ces hommes se seraient échappés du site où ils étaient cantonnés depuis trois ans. Dans la foulée, Kampala avait également annoncé l'arrestation d'une centaine de combattants sur le point de franchir la frontière de la République démocratique du Congo.
Quelques jours plus tôt, Kampala avait nié la fuite de ces combattants, malgré les affirmations répétées des autorités congolaises qui annonçaient l'incursion de plus de deux cent miliciens sur son territoire.
L'armée congolaise s'est refusée à tout commentaire officiel sur une éventuelle offensive dans l'est du pays. Mais une source militaire congolaise a indiqué à l'AFP que deux hélicoptères des FARDC, des Mi-24 de fabrication soviétique, s'étaient écrasés vendredi dans le territoire de Rutshuru, frontalier du Rwanda, au cours d'une opération contre d'ex-membres du M23. Un source onusienne a elle assuré que les Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) n'ont pas été associés à cette opération, mais qu'ils ont aidé les FARDC à évacuer un nombre indéterminé de soldats blessés dans ces accidents.
Jusque là l'ONU n'a pas encore confirmé la présence d'ex-M23 sur le sol congolais. Le chef de la Monusco, Maman Sidikou, plaide néanmoins pour une solution politique au niveau de la sous-région.
Le M23 est un ancien groupe rebelle congolais majoritairement tutsi. Il avait été défait en 2013 par l'armée congolaise appuyée par les casques bleus. Plusieurs centaines de ces miliciens avaient alors trouvé refuge en Ouganda où ils sont cantonnés dans un camp militaire.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Affaire Matata : Dieudonné Kamuleta explique à Vital Kamerhe l’esprit de l’article 170 alinéa 2 de la Constitution
04.05.2025, 14 commentairesAfrique Harare : Kabila et Obasanjo relancent la diplomatie discrète pour la paix en RDC
03.05.2025, 13 commentairesPolitique Deal RDC-USA : "Au grand jamais je ne braderai les richesses de la RDC" (Félix Tshisekedi)
05.05.2025, 12 commentairesEconomie RDC-Rwanda : les États-Unis posent des conditions à Kinshasa et Kigali avant la signature de tout accord minier
03.05.2025, 11 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Des ex-rebelles du M23 désœuvrés dans un camp ougandais, février 2014. (© RTBF)