Provinces
Louis Ségond Karawa l’a dit ce mercredi 23 mai 2018 répondant à une question d’un journaliste après la cérémonie de présentation de six présumés criminels qui « insécurisent Bukavu et Kabare ». Celui-ci indique que les enquêtes sont déjà en cours pour mettre fin à cet activisme qui terrorise la population, surtout les parents des enfants qui vivent désormais avec la peur au ventre.
« Nous avons mis en place un dispositif pour sécuriser les enfants, j’aurai une séance de travail avec tous les acteurs qui sont liés à la protection des enfants, quelques ONG et puis les parents aussi pour leur donner des directives sur comment faire pour sécuriser les enfants ». Il souligne que les bandits qui agissent ne viennent pas forcément de Bukavu mais d’autres régions de la province et du pays, d’où la complexité de l’opération.
Rappelant que « c’est la police qui a pour rôle de sécuriser tout le monde » « il ne faudrait pas oublier ici que nous sommes dans une criminalité transnationale ce ne sont pas de gens d’ici, ces gens qui viennent soit de Kalemie, de la plaine de la Ruzizi ou bien même de Goma pour faire le rapt des enfants et vous comprenez que c’est difficile de mettre la main sur ces gens mais avec le dispositif que nous sommes en train de mettre en place je pense que rapidement on pourra déceler le réseau ».
Plusieurs enfants ont été enlevés dans la ville de Bukavu et dans quelques territoires de la province du Sud-Kivu. Certains ont été retrouvés grâce à l’implication des forces de sécurité. Avant cette annonce du patron de la police au Sud-Kivu, six présumés criminels ont été présentés à la presse. Parmi eux, trois ont été arrêtés au Beach de Mugererebo dans le groupement de Luhihi en territoire de Kabare le 4 mai et transférés à Bukavu, dont un sujet rwandais considéré comme chef de bande résidant a Rusunyu, province de Rusizi au Rwanda. Ce dernier collaborait avec deux congolais d’une même famille, résidant à Mushinga en territoire de Walungu.
Au cours de leur arrestation, plusieurs biens ont été saisi notamment un gilet de sauvetage, une jaquette, un pantalon, un béret militaire, une ceinture et une paire de soulier militaire. Tandis que les trois autres sont ceux qui auraient tué le 8 mai un motard au niveau de la place dite « Essence Major Vangu ». Parmi eux, deux sont identifiés comme éléments des FARDC et un autre de la PNC, a précisé le numéro 1 de la police au Sud-Kivu le général Louis Segond Karawa, cité par la presse Police. Selon toujours le commissaire provincial, la police a mis la main sur ces présumés criminels grâce au concours de la population dans le cadre de l’opération Tujikinge du gouverneur Nyamugabo.
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