Politique
Le 5 novembre 2017, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié le calendrier électoral, fixant au 23 décembre 2018 l'organisation des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales .
A la date de ce 23 novembre 2018, les Congolais sont à un mois exactement, soit 30 jours, de ce rendez-vous historique.
A en croire Corneille Nangaa, président de la centrale électorale, le chronogramme est respecté à la lettre, et les élections du 23 décembre sont incontournables.
Mais, avant d'y arriver, beaucoup d'incidents politiques sont survenus, sans compter des revirements des uns et des autres.
Au moment où on s'y attendait le moins, Jean-Pierre Bemba a quitté la prison. Un poids lourd politique venu bouger les lignes. C'était la débandade dans l'opposition et dans la majorité.
De retour à Kinshasa, il a bénéficié d'un accueil très chaleureux de la part de la population. Et il n'a pas tardé de déposer sa candidature à la magistrature suprême, profitant de l'occasion pour « vérifier » la machine à voter.
Le point le plus saillant a été la désignation d'un dauphin par le président Joseph Kabila , pendant que l'opposition le soupçonnait de vouloir briguer un troisième mandat. Le 8 août 2018, le dernier jour du dépôt des candidatures, Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin désigné, s'est présenté au siège de la Ceni pour déposer son dossier, après des réunions marathons à la ferme présidentielle de Kingakati.
De son côté, l'opposition, plus que jamais réunie, s'est elle aussi résolue de désigner un candidat commun susceptible de faire face au candidat de Joseph Kabila.
Mais déjà, la Cour constitutionnelle venait d'invalider les candidatures de Bemba et Muzito, Katumbi, les empêchant de postuler.
Entre-temps, la majorité présidentielle avait créé la méga plateforme « Front Commun pour le Congo » (FCC), mettant ensemble toutes les catégories sociales, pour s'assurer de la victoire du 23 décembre.
Et pendant que les adhésions se faisaient massives au FCC, l'opposition a éclaté à Genève, suite au choix, le 11 novembre dernier, de Martin Fayulu comme candidat commun de l'Opposition. Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont retiré leurs signatures de cet accord, suite, selon eux, à une pression de leurs bases respectives.
Pour l'heure, à 30 jours des élections, la RDC est en pleine période de campagne électorale. La Ceni rassure que rien ne peut empêcher l'organisation de ces élections. Tout le matériel est déployé à 80% à travers les centres de vote et le reste est en cours de déploiement.
L'une de plus grandes préoccupations était d'aller aux élections, mais sans machine à voter pour les uns, avec cet outil informatique pour les autres. Présentement, le débat n'est presque plus houleux à ce sujet.
A 30 jours des élections, Joseph Kabila a réuni le staff du FCC le jeudi 22 novembre 2018 pour les dernières orientations et l'attitude à adopter pendant la campagne électorale, tout en promettant son total soutien.
Et ce même 23 novembre, Tshisekedi et Kamerhe ont signé un accord électoral, consacrant Félix Tshisekedi comme candidat de cette coalition pour gagner la présidentielle.
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