Société
Il n’y aura pas de prolongation à la tenue d’élections. Tout s’arrête le 23 décembre 2018. Devant les patrons de presse qu’il a réunis jeudi soir dans un hôtel de Kinshasa, Corneille Nangaa, président de la Ceni, a rassuré que « Rien ne saurait justifier le report des élections ».
Sur le terrain, a-t-il indiqué, se poursuit normalement le déploiement du matériel de même que la formation du personnel des bureaux de vote. Bref, le processus a atteint le point de non-retour.
Le train électoral a atteint sa vitesse de croisière. Malgré certaines difficultés qui se sont dressées sur son chemin en termes logistiques, la Ceni reste droite dans ses bottes. Son président, Corneille Nangaa, qui recevait, jeudi dans la soirée les patrons de presse, n’est pas allé par des détours.
« Le 23 décembre 2018, il y aura élections. La Ceni est prête ! » a martelé le président de la Ceni. Selon lui, rien ne saurait justifier le report des élections dans la mesure où la Ceni a relevé le défi logistique. Il a indiqué que le déploiement du matériel électoral se poursuivait normalement et pourrait atteindre l’ensemble du territoire national dans les jours qui viennent.
Tous les kits et matériels ont été déployés
Dans la foulée, Corneille Nangaa a précisé que toutes les machines à voter étaient déjà arrivées sur le territoire national et qu’il ne resterait à l’extérieur du pays que quelques documents relatifs au matériel et qu’ils seront réceptionnés dans les meilleurs délais.
Bien auparavant Nangaa, c’était le vice-président de la Ceni, Norbert Basengezi, qui, depuis Kananga, dans le Kasaï central, avait confirmé, samedi dernier, la tenue d’élections à la date du 23 décembre.
« Rien ne nous empêche d’organiser les élections d’ici le 23 décembre. Tous les kits et matériels électoraux ont été déployés à travers le pays. Les témoins, journalistes et observateurs sont en train d’être accrédités, la campagne électorale est en cours. Donc, les différentes étapes du calendrier électoral sont respectées », avait laissé entendre Basengezi, cité par le site d’infos en ligne Congo profond.
Au sujet de ceux qui réfutent les élections, tout en sollicitant la transition, Basengezi les a qualifiés de « trouble-fêtes », rappelant que « le seul moyen de procéder à l’alternance dans ce pays, c’est d’organiser les élections ».
Si la Céni croit désormais en sa capacité d’organiser les élections le 23 décembre courant, elle reste cependant réservée sur la question sécuritaire qui, pense-t-elle, pourrait perturber à tout moment le cycle électoral. « Donnez-moi la paix, je vous donne des élections », a lancé le vice-président de la Céni à la population du Kasaï Central ; région où persiste encore quelques poches d’insécurité.
Rappelant le code de conduite promulgué par la Céni, en rapport avec la campagne électorale qui se clôture le 21 décembre à minuit, Norbert Basengezi a invité les candidats aux différents scrutins à prendre de la hauteur dans leurs messages. « Non aux insultes ! Non aux fausses promesses ! Non à l’instrumentalisation ! Non à l’utilisation des mineurs pendant la période de la campagne électorale ».
La Ceni prête à convoquer les 40 millions d’enrôlés
Malgré toutes les difficultés auxquelles elle fait face, la Ceni ne plie pas. Elle se dit prête à convoquer les 40 millions d’enrôlés aux élections du 23 décembre 2018. Et rien, semble-t-il, ne pourrait arrêter la machine électorale, clame son président.
Seulement, malgré les assurances de Corneille Nangaa, l’opinion tant nationale qu’internationale est d’avis que les conditions à la tenue de bonnes élections du 23 décembre ne soient pas réunies. Des indices les plus probants font craindre une probable dérive du cycle électoral. Ce qui n’ébranle pas la détermination de la Ceni à maintenir le cap pour le 23 décembre 2018. Son président y croit dur comme fer. Tout comme le personnel de la Ceni qui est en train de se déployer sur le terrain pour assurer la régularité des opérations à la date arrêtée dans le calendrier électoral.
Pour le moment, des sources internes rapportent que la Ceni assure d’ores et déjà une série de formations en mode accéléré du personnel des bureaux de vote. Selon son chronogramme, tout devrait être au point avant le 23 décembre.
Pendant ce temps, la campagne électorale, quoique morose, poursuit son petit bonhomme de chemin. Pour le cas spécifique de la présidentielle, trois candidats sur les 21 validés par la Ceni se sont détachés du lot. Sans doute, le 23 décembre, la présidentielle se jouerait-elle entre Emmanuel Ramazani Shadary du Front commun pour le Congo, Martin Fayulu de Lamuka et Félix Tshisekedi de Cap pour le changement.
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