Equateur : le chef de division de la Communication et médias aux arrêts

Le chef de division provinciale de la communication et des médias  a été arrêté ce mardi 4 juin 2019 à Mbandaka.

Selon différentes sources locales c’est sur instruction du ministre provincial en charge de la justice qui l’accuse d’outrage à l’autorité provinciale.

 En effet, depuis le 23 mai dernier, il a été notifié à ce chef de division provinciale, l’arrêté provincial du Gouverneur de province le suspendant de ses fonctions pour trois mois suite à «l’insubordination ».

«Mais l’auteur de la notification, le Directeur de cabinet du Gouverneur, a  paradoxalement instruit l’inspecteur provincial de la territoriale d’ouvrir l’action disciplinaire à charge du suspendu. Mais rien n’est fait dans le délai prévu. Raison pour laquelle le chef de division provinciale a continué à occuper normalement ses fonctions. Un comportement que le ministre provincial de la justice qualifie d’outrage à l’autorité provinciale, d’où, son arrestation » explique un de ses proches collaborateurs.

Dans la ville de Mbandaka, plusieurs crient au scandale après cette arrestation. Ils estiment que rien ne pouvait justifier cette arrestation. 

Pour rappel, le Gouverneur de l’Equateur, Boloko Bolumbu Bobo a suspendu de ses fonctions le chef de division provinciale de la Communication, Joseph Lolombo, au terme  d’une visite éclair qu’il a effectuée dernièrement dans cette division.

Boloko Bolumbu Bobo  qui  s’est dit scandalisé par la spoliation de cette concession de l’Etat, a suspendu de ce dernier suite à la spoliation de cette division par des tierces personnes.

Rossy Bolekwa Yamba, secrétaire exécutif provincial qui accompagnait l’autorité provinciale a déclaré à la presse que ce bureau appartient bel et bien aux journalistes.

Un geste salué par l’UNPC dans cette province.

Selon l’Agence Congolaise de presse (ACP), le chef de division provinciale de la Communication est la cinquième personne à être suspendue par l’autorité provinciale, après les chefs des divisions de Cadastre, d’habitat, du Genre et des conservateurs avec comme motifs spoliation des espaces publiques de l’Etat.