Afrique
En Mauritanie, Mohamed Ould El-Ghazouani est investi président ce 1er août 2019, après avoir remporté le premier tour de l'élection le 22 juin dernier. Il succède à Mohamed Ould Abdelaziz, qui aura passé 11 ans à la tête de l'État.
Selon l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle) citée par l'Agence France Presse, Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone lundi 29 juillet avec le président mauritanien élu, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, qui doit succéder jeudi 1er août à Mohamed Ould Abdel Aziz. "L'entretien a porté sur les excellentes relations entre nos deux pays", indique l'AMI.
Le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz l'avait prédit. Son dauphin et ancien ministre de la Défense, Mohamed Ould El-Ghazouani remporte la présidentielle en Mauritanie dès le premier tour de ce samedi 22 juin 2019.
Le Conseil Constitutionnel a confirmé le 1er juillet 2019 la victoire de Mohamed Ould El-Ghazouani. Selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 22 juin, le candidat du pouvoir et favori recueillait 50,56 % des suffrages sur 80 % des bulletins dépouillés.
Aucun des cinq rivaux de Ghazouani n'avait réagi dans l'immédiat à cette annonce, mais quatre d'entre eux ont dénoncé lors d'une rencontre samedi 22 juin des irrégularités et l'expulsion de leurs représentants de certains bureaux de vote.
Première transition ?
Mohamed Ould Abdelaziz ne pouvant se représenter, ce scrutin marque la première transition entre un président sortant et son successeur élu dans ce pays secoué par de nombreux coups d’Etat de 1978 à 2008.
Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, le général Mohamed Ould Abdelaziz s’est ensuite fait élire en 2009 puis réélire en 2014 lors d’un scrutin boycotté par les principaux partis d’opposition.
Pour lui succéder au terme de ses deux mandats constitutionnels, ce militaire a choisi comme candidat son compagnon de toujours, Mohamed Ould El-Ghazouani, qui a été chef d’état-major pendant dix ans, puis, quelques mois, ministre de la Défense.
Un autre choix constituerait un "retour en arrière" avait affirmé le président sortant lors d'un dernier meeting ce jeudi soir devant quelque 10 000 personnes sur le site de l’ancien aéroport de la capitale, selon Le Monde.
Il avait également prédit une élection de son ami dès le premier tour.
Stabilisation
Le président sortant avait stabilisé ce pays frappé dans les années 2000 par des attentats jihadistes et les enlèvements d'étrangers en menant une politique volontariste : remise sur pied de l'armée, surveillance accrue du territoire et développement des zones reculées.
La croissance économique, de 3,6% en 2018, bien qu'en amélioration, reste insuffisante par rapport à la démographie, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) publié en mai.
La BM salue le rétablissement de la "stabilité macroéconomique", avec des projections de croissance annuelle de 6,2% en moyenne sur la période 2019-2021. Mais elle appelle à lever les obstacles au secteur privé, citant en premier lieu les difficultés d'"accès au crédit" et "la corruption".
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