Société
Pour le commissaire Marcel Tshibangu, le bilan de 137 viols en 2 mois, représente une baisse des agressions. C'est le signe que la police spéciale de protection de la femme, créée en 2002, a un impact.
« Depuis que l'on a commencé notre action, on sent quand même que cela diminue. Il y a un effet dissuasif. Et on voit le nombre de femmes qui viennent porter plainte augmenter. On sent la sensibilisation ».
Justement, dans un petit bureau à l’entrée du commissariat. Odette, 18 ans, est venue porter plainte contre son mari. Il refuse de reconnaître ses deux enfants et de la nourrir. Elle veut l’obliger à contribuer au foyer : « Je n’ai pas peur, car il me néglige moi et mes enfants, tout comme ma famille. Il faut qu’il assume ce qu’il a fait et s’occupe de sa femme et de ses enfants ».
Pour Lucie Opéji qui enregistre les plaintes, ces cas sont de plus en plus fréquents. Le signe d’un ras-le-bol grandissant des congolaises d’être maltraités par les hommes : « Les maris croient qu'ils ont acheté une femme. Comme s'ils avaient acheté une vache et qu'ils peuvent les traiter comme ils veulent. Petit à petit cela change parce qu'ils savent qu'aujourd'hui il y a des milieux où la femme peut se réfugier pour porter plainte ».
La petite antenne de protection de la femme est un exemple. Même si les moyens manquent pour mener de vrais enquête et assurer que toutes les plaintes aboutissent à une procédure judiciaire.
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