Tshisekedi à New-York : « le Congo est ouvert aux bonnes affaires éthiques »

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a réitéré la disponibilité de son Gouvernement à accompagner les opérateurs économiques américains pour pratiquer des bonnes affaires éthiques. C’était au cours d’une rencontre, ce mardi 24 septembre 2019, avec des patrons des grandes sociétés du monde membres de Business council of international understanding (BCIU) à New-York aux États-Unis d’Amérique.

« Si investir en Afrique et particulièrement en RDC est important et urgent, ce n’est pas seulement parce ce que c’est la dernière grande frontière de l’industrialisation de l’humanité. Mais aussi un des derniers endroits capable d’offrir des retours sur investissements agressifs : ladies and gentlemen, Congo is open for good ethical business », a déclaré Felix Antoine Tshisekedi.

Autant les potentialités que regorge le pays sont énormes, autant celles-ci représentent des défis à relever et qui sont en réalité les opportunités d’affaires pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers.

Conscient de la réalité de la faiblesse de gouvernance justifiée notamment par la forte pénétration de la corruption, le sous-investissement en infrastructures et en énergie ainsi qu’en capital humain, le nouveau leadership congolais a rassuré cette classe d’affaires des réformes profondes qui sont engagées depuis quelques mois.

« S’agissant à titre exemplatif du secteur minier, j’ai engagé le Gouvernement à réfléchir profondément sur les voies et moyens pour la transformation localement de nos matières premières pour engranger les moyens financiers supplémentaires afin de les orienter vers les secteurs prioritaires : de la refondation de l’Etat, de l’éducation, de la santé, de la promotion des jeunes et l’autonomisation de la femme à travers des projets innovants », a indiqué le chef de l’Etat.

Ainsi, a – t – il énuméré une série d’opportunités d’affaires en commençant par la construction, en dehors du Grand Inga, de centrales hydro-électriques de taille moyenne et de micro-centrales pour assurer suffisamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans toutes les provinces de la RDC.

Ensuite, il a évoqué l’agriculture comme un des piliers phare de sa vision pour la diversification économique.

A Felix Antoine Tshisekedi de préciser : « cela mettra mon pays à l’abri des chutes des cours des matières premières, parfois imprévisibles. C’est pourquoi, vous êtes invités à venir transformer vos métaux chez nous. »

Ce message semble avoir rencontré la préoccupation de ces opérateurs économiques américains dont certains gardent encore des mauvais souvenirs du climat des affaires en RDC pollué par la corruption ambiante.

Cette assurance est visiblement renforcée par la volonté politique de mettre en place une agence de lutte contre la corruption et le renforcement de l’indépendance de la justice pour décourager les anti valeurs sous toutes leurs formes.

Dès lors, tout investisseur sérieux est invité à bénéficier, sans aucun paiement, de l’accompagnement de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI) afin de tirer profit des avantages attrayants qu’offre le Code d’investissements en vigueur.

Le directeur général de l’ANAPI, Anthony Nkinzo, le directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat, Eberand Kolongele, l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Luc Gérard Nyafe ont assisté à cette rencontre.

« Je remercie le BCIU pour son initiative et en particulier Madame HEATER BURNS qui, on me le rapporte, n’a pas ménagé ses efforts pour faire de cette rencontre un succès », a insisté Felix Antoine Tshisekedi.