Culture
Dans son allocution, le ministre de la Jeunesse, des Sports, de la Culture et des Arts a rendu hommage à un artiste et formateur exceptionnel, grand maître de la culture congolaise. « Hier, c’étaient Tabu Ley Rochereau, Luambo Makiadi et, aujourd’hui, c’est Liyolo… », a-t-il lâché, avant de souligner qu’à travers ce jubilé d’or, c’est la culture congolaise tout entière qui est à honneur. Car Liyolo a su mettre en prestige tout son savoir-faire ».
A son avis, la semaine d’hommage à Liyolo doit nous interpeller sur la refondation du domaine de la culture nationale et les notions de culture que nous possédons.
Enfin, le ministre a signalé que le gouvernement a adopté, depuis le 20 août 2013, la déclaration de politique culturelle nationale, qui est un instrument normatif, prélude à l’élaboration prochaine de la loi portant politique culture nationale.
De son côté, le ministre Maker Mwangu a reconnu la grandeur des œuvres de Liyolo et émis le vœu de voir ce formateur continuer à être une référence pour ses contemporains et les générations futures.
Intervenant pour sa part, Myoto Liyolo a remercié les responsables de l’ABA d’avoir accepté d’accueillir les manifestations d’hommage à son père dans un site où il a passé le plus clair de sa carrière de formateur.
Elle a salué aussi le soutien moral et financier du Premier ministre à l’organisation matérielle de la semaine culturelle « Liyolo ».
Pour sa part, Jean-Pierre Nduwa, Secrétaire général académique de l’ABA, a fait part des sentiments de joie qui l’animaient en tant que membre de la grande famille des artistes. Peignant sommairement le portrait de Liyolo, il a indiqué que c’est un artiste qui a révolutionné l’art pastique.
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