Dépréciation du FC, tensions sociales, insécurité à l'Est, 100 jours, Coronavirus, hausse des prix... la RDC face à plusieurs fronts

La République démocratique du Congo fait face désormais à plusieurs fronts pour réussir son pari de développement, depuis l'arrivée au pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Grèves par-ci, grèves par-là, insécurité à l'Est, dépréciation du Franc congolais, hausse des prix, difficultés de transport en commun, interminables sauts-de-mouton... les Congolais vivent dans une asphyxie traduite par des tensions sociales.

Pendant que l'exécutif central se bat bec et ongles pour essayer de trouver, tant soit peu, des solutions à toutes ces situations, une autre maladie virale vient remplacer Ebola que le docteur Muyembe a quasiment vaincu. Il s'agit du Coronavirus qui traverse des continents, et en voie de décimer la planète entière.

Hier un cas confirmé, aujourd'hui deux, les informations sur la propagation du virus inquiètent.

Sur le plan politique, le FCC et le CACH se tirent à boulet rouge, pourtant faisant partie de la même coalition. L'Udps et l'Unc, les deux alliés du CACH, se rentrent dedans. Et au sein de l'Udps, une guerre fratricide sans merci.

Les interminables sauts-de-mouton, principal projet de 100 jours du chef de l'État, rendent la mobilité des Congolais un véritable calvaire. Des enquêtes menées pour se rassurer de l'utilisation à bon escient de son budget, aboutissent à des interpellations, auditions, incarcérations et autres.

Entre-temps, les dirigeants ont d'abord le regard tourné vers le partage des postes de responsabilité dans les entreprises de l'État. La population, presqu'abandonnée à son triste sort, ne sait à quel saint se vouer.

La rentrée parlementaire étant fixée au 15 mars, les Congolais ne peuvent compter que sur l'appui des députés nationaux et provinciaux pour trouver leur compte