Economie
La Présidence de la République a exécuté la rubrique « rémunérations » de son budget en dépassement de plus de 66 % par rapport aux prévisions budgétaires arrêtées à fin février 2020.
D’après des chiffres de la Direction de la préparation et du suivi du budgétaire (DPSB) évoqués par Deskeco, un montant total de 31,678 milliards de CDF (soit 18,767 millions USD au taux de change budgétaire de 1 687,9 CDF/USD) a été payé à ce titre sur des prévisions linéaires de 19,015 milliards de CDF (11,266 millions USD).
En effet, ce dépassement de la rubrique « rémunérations » indique, avec supposition (sous-réserve d’avis contraires), que la prise en charge du personnel travaillant aux côtés du chef de l’Etat est simplement « budgétivore ».
Si le Budget 2020 a mécanisé un effectif de 6 758 membres répartis en 22 chapitres/organes dont le Cabinet, l’Inspection générale des finances (IGF), la Maison civile et le Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba sous tutelle de la Présidence de la République, le plafond des crédits limités a visiblement était franchi et dépassé de 66 %.
Pour d’aucuns, cette situation s’expliquerait mieux par deux hypothèses :
La première, la prise en charge des effectifs de nouvelles des cellules et/ou services spécialisés nouvellement mis en place au sein de la Présidence. La deuxième, l’activation des avantages financiers de ces nouvelles unités et l’octroi des primes de manière intensive à certains membres du Cabinet en tenant compte de l’équivalence de leurs rangs à celle des membres du Gouvernement.
Dans tous les cas, la Présidence de la République demeure la seule institution la mieux placée pour apporter des éclaircissements autour de cette question.
Car, il aurait été normal que cette rubrique « rémunérations » soit activée et exécutée à 100%. Mais connaitre un dépassement de 66 % devient une surconsommation qui aura, toutes proportions gardées, un effet d’entrainement préjudiciable au budget alloué à la Présidence de la République.
Pour éviter cette situation, d’aucuns recommandent au chef de l’Etat de revoir les avantages des fonctions attribués à ses collaborateurs et à réduire les effectifs commis à son service. Car, soutiennent-ils, ces avantages sur un grand nombre de personnes impactent lourdement sur les finances publiques.
Dans un contexte de crise qui secoue le monde y compris la Rd Congo, cette option serait salutaire pour les finances publiques. Surtout qu’elle contribuerait au soulagement de la pression des dépenses contraignantes sur les maigres recettes publiques.
L’objectif poursuivi étant de rétablir l’orthodoxie budgétaire afin de satisfaire aux critères quantitatifs du succès du Programme de référence avec le FMI.
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Les rémunérations payées au personnel de la Présidence ont connu un dépassement budgétaire de 66% à fin février 2020.