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Coronavirus : Bill Gates poursuivi par l’Inde ? Pourquoi c’est faux

2020-05-19
19.05.2020
Santé / Monde
2020-05-19
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Bill Gates

Une rumeur affirme que le fondateur de Microsoft risquerait des poursuites en Inde, en raison de l’administration de vaccins sur des enfants.

Après avoir été accusé d’être à l’origine du Covid-19 en raison d’un discours de 2015 sorti de son contexte, Bill Gates se retrouve à nouveau sous le feu des critiques. Sa fondation, qu’il a créée avec son épouse Melinda, risquerait des poursuites en Inde, en raison de l’administration de vaccins sur des enfants. C’est ce que relatent des blogs, dans des articles initialement publiés en 2014 et 2016. Ces posts de blogs sont repartagés depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.

Selon ces blogs, la fondation Bill et Melinda Gates aurait participé à des épisodes de vaccination de jeunes filles dans deux Etats indiens en 2009. Les jeunes filles auraient reçu le HPV. Sept d’entre d’elles seraient mortes. La fondation ferait l’objet d’un procès en raison de ces épisodes de vaccination.

FAKE OFF

Le vaccin HPV est autorisé en Inde depuis 2008. En 2009 et 2010, PATH, une ONG soutenue par la fondation Bill et Melinda Gates, a organisé plusieurs actions autour de la vaccination papillomavirus en Inde, ainsi qu’au Pérou, au Vietnam et en Ouganda. En Inde, PATH avait reçu l’approbation des autorités pour ce projet. Dans ce pays, 13.791 fillettes âgées de 10 à 14 ans ont reçu trois doses du Gardasil dans l’Etat d’Andara Pradesh. Dans l’Etat de Gujarat, 9.637 fillettes ont reçu trois doses du Cervarix, un autre vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Le programme a été arrêté en mars 2010, après le décès de sept participantes.

« Pas de schéma commun aux décès »

Un comité s'est penché en 2011 sur ces décès afin de savoir s’ils étaient liés au vaccin. Il écarte la piste dans ses conclusions : « Après avoir examiné les sept décès (cinq décès d’AP dans le groupe Gardasil et deux décès de Cervarix dans le groupe Gujarat), il a été observé qu’il n’y a pas de schéma commun aux décès qui suggérerait qu’ils ont été causés par le vaccin », note le comité.

Une jeune fille est morte noyée après être tombée dans un puits, une autre est morte d’une piqûre de serpent. Deux autres ont perdu la vie d’un empoisonnement au phosphore, tandis qu’une cinquième est morte du paludisme et d’une anémie sévère. Une sixième est morte après avoir été atteinte par la fièvre. Le comité souligne qu’il est « peu probable que le décès soit lié au vaccin Gardasil ». La septième est morte après avoir soudainement été prise de maux de tête importants et de vomissements. Là aussi, le comité écarte tout lien avec la vaccination, le décès étant intervenu 96 jours après la dernière injection et aucun incident n’ayant été relevé pendant cette période.

Le comité a souligné, toutefois, des irrégularités dans le déroulement de la campagne, notamment dans l’obtention du consentement des participantes. En 2013, un rapport parlementaire a également souligné ces irrégularités.

Le gouvernement indien n’a pas poursuivi PATH en justice. En 2012, des militantes pour les droits des femmes avaient toutefois déposé une pétition auprès de la Cour suprême d’Inde, au sujet du droit accordé à deux fabricants de distribuer le vaccin HPV en Inde.

Selon l'OMS, « le cancer du col est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes du monde entier ». L’organisation recommande la vaccination comme une des méthodes pour diminuer la prévalence de ces types de cancers.


20 Minutes / MCP, via mediacongo.net
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