
Samedi 7 mars dernier, le ministère du genre, famille et enfant, a organisé une cérémonie festive au Stade Tata Raphaël, en marge de la célébration de la journée internationale de la femme. Ce haut lieu sportif a été noir de monde. Car, à cette occasion, une foule immense s’y est rendue dont plusieurs personnalités du pays. Citons, par exemple, Bijoux Kat, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Evariste Boshab, Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité, Jeannine Mabunda Lioko, Représentant personnel du Chef de l’Etat en matière de violence faite à la femme et de recrutement d’enfants dans des groupes armés.
La traditionnelle fête de la femme, célébrée chaque 8 mars à travers le monde, a été célébrée à Kinshasa, ce samedi 7 mars. Placé sous le thème: «Autonomisation de la femme, autonomisation de l’humanité » sur le plan international et le thème retenu pour la RDC. Congo, à savoir : « Autonomisation de la femme et participation politique de la femme congolaise », le go à la célébration a été donné par les prières faites par les femmes de toutes les confessions religieuses. La journée a connu également la brillante animation de l’artiste musicien chrétien Patrice Ngoy Musoko.
Gerbes de réactions
En marge de cette célébration, les chevaliers de la plume ont recueilli à chaud plusieurs réactions. Madame Belly, agent de la police nationale congolaise, a estimé que le gouvernement congolais n’as pas encore fait de la parité, une réalité. Elle s’est dite, par ailleurs, optimiste pour l’avenir. Pour Mme bébé, employée de l’institut national de sécurité sociale, INSS, il est important que la parité soit effective. Et, pour ce faire, la femme, elle-même, doit être formée quant à ses aptitudes à prester aux côtés des hommes.
Des avis convergents recueillis, la disposition incluse dans l’actuelle loi électorale sur les trente pourcent des femmes, n’a pas lieu d’être. Sur ce, bien des femmes en ont appelé aux autorités compétentes afin que cette disposition soit abrogée.