Monde
La suite de l'enquête parlementaire américaine sur l'attaque du 6 janvier dernier contre le Capitole, à Washington. La commission spéciale pensait obtenir le premier témoignage d'un proche de Donald Trump, mais ce ne sera finalement pas le cas.
Mark Meadows a changé d'avis. Le quatrième et dernier chef de cabinet de Donald Trump ne veut plus coopérer avec la commission spéciale de la Chambre des représentants.
Cette volte-face intervient quelques jours après qu'il a accepté le principe de répondre à la convocation, et au moment où sort son livre sur les derniers mois de la présidence Trump.
Les neuf membres de la commission s'intéressent en particulier à ses échanges avec les organisateurs de la manifestation du 6 janvier 2021 dans la capitale fédérale.
Inculpation pour outrage au Congrès ?
Mark Meadows, qui a d'abord volontairement livré de nombreux documents, reproche désormais à la commission de n'avoir aucune intention de respecter le droit de l'exécutif à garder certaines informations secrètes.
Pour lui, cela rend intenable son audition prévue ce mercredi, mais l'instance n'est pas de cet avis et fait savoir qu'elle attend tout de même ce proche conseiller de l'ex-président.
Faute de quoi elle pourrait l'inculper d'outrage au Congrès. C'est ce qui est arrivé à Steve Bannon, ancien conseiller politique de Donald Trump. Il risque la prison pour son refus de témoigner et son procès débutera le 18 juillet prochain.
L'ancien locataire de la Maison Blanche estime la commission hautement partiale. Il a ordonné à son clan de ne pas coopérer. Ce changement de pied de Mark Meadows semble indiquer que Donald Trump reste persuasif.
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