Société
Centre trente et un (131) enfants en âge de scolarité, répertoriés parmi les refoulés de Brazzaville, attendent un appui logistique du gouvernement provincial de Kinshasa en prévision de cette rentrée scolaire (2015-2016).
108 de ces enfants se trouvent au site de Kabambare, dans la commune de Kinshasa, et 23 au site de Kinkole, dans la municipalité de N’sele, à près de 50 km du centre-ville de la capitale de la République démocratique du Congo.
Le président du Collectif des refoulés de Brazzaville, François Okitalodi du site de Kabambare qui a donné l’information lundi à l’ACP, a indiqué que 192 ménages encore présents aux sites précités attendent impatiemment la suite d’une correspondance adressée à ce sujet au ministère provincial en charge de l’Education.
Une réponse favorable de l’exécutif urbain permettrait aux ménages concernés de garantir la scolarité de ces enfants dès la prochaine rentrée scolaire, a-t-il dit. Il a toutefois déploré le fait que la prise en charge de ces refoulés ne soit plus assurée par le pouvoir public, faisant allusion à une décision du conseil des ministres de l’exécutif urbain du 24 juillet suspendant, jusqu’à nouvel ordre, la prise en charge des soins médicaux et de levée de corps des refoulés.
Le président des refoulés, François Okitalodi a demandé aux gouvernements central et provincial de mettre fin à leurs souffrances, car le départ des refoulés de Brazzaville et de Pointe-Noire de façon inattendue doit les préoccuper, a-t-il souligné.
Le président de ce collectif qui a fait état des déboires qu’ont connus les refoulés, a préconisé que ces derniers soient logés sur un site approprié.
« Un site d’hébergement est une solution à nos souffrances que le gouvernement résoudra », a indiqué François Okitalodi.
Rappelons que le refoulement des ressortissants de la République démocratique du Congo du Congo Brazzaville a débuté le 4 avril 2014.
Quelques personnes de bonne foi passent pour leur rendre visite en vue de les réconforter car ces expulsions brutales et brusques ont mis beaucoup de Congolais vivant à Brazzaville en difficulté. La plupart des jeunes qui sont hébergés à Kabambare dans la commune de Kinshasa se livrent à de pratiques immorales pour trouver quoi mettre sous la dent.
Quelques autres enfants vivent la même situation à Mole
De nombreux réfugiés, plutôt désœuvrés, regrettent de ne plus pouvoir étudier au lycée ou à l’université.
"Nous ne supportons pas cette situation. C’est très ennuyeux que nous ne puissions pas étudier, que ce soit au niveau personnel ou pour notre pays. Nous ne progressons plus", explique Yesson, qui étudiait la comptabilité et la gestion dans un collège privé de Bangui, la capitale centrafricaine située non loin, avant de traverser le fleuve Ubangi vers Zongo en octobre dernier.
"Je me lève le matin et je ne fais rien jusqu’au soir", déclare-t-il.
La plupart des étudiants à Molé sont originaires de zones urbaines, principalement Bangui, et les plus âgés trouvent qu’il est difficile de vivre dans une région rurale, avec peu ou pas d’éducation ou d’opportunités d’emploi.
Lamine Diop, le chef du bureau du HCR sur le terrain à Zongo, reconnaît que l’accès à l’éducation secondaire et tertiaire est un problème. "Nous examinons comment quelque 700 élèves du secondaire pourraient continuer leurs études" , dit-il, en appelant les partenaires du HCR à l’aide. Dans le camp de réfugiés de Boyabu, également dans l’ancienne province de l’Equateur, cette Ong fait son possible pour inscrire des réfugiés dans l’école secondaire située non loin.
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