Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 04 juin 2024
mediacongo
Retour

Economie

Nouveau partenariat RDC-Chine : le politologue Freddy Mulumba salue la vigilance du président Tshisekedi et interpelle les USA ! ( Tribune)

2023-06-03
03.06.2023
Politique
2023-06-03
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2023_actu1/06-juin/1-4/contrat_chinois_felix_tshilombo_et_prdt_chinois.jpg -

Le 26 mai 2023 à Beijing, les présidents de la Chine et de la République Démocratique du Congo (RDC) ont élevé leurs relations bilatérales d’un partenariat stratégique de coopération «gagnant-gagnant», à un partenariat stratégique global de coopération. (Agence Chine Nouvelle).

Ce partenariat scellé lors de la visite officielle du Président Tshisekedi en Chine, revêt un caractère spécial car elle se déroule dans un environnement de compétition des grandes puissances entre la Chine et les Etats-Unis. Déjà, le président chinois Xi a annoncé les couleurs. «Il a appelé les deux parties (RDC-Chine) à respecter les normes fondamentales régissant les relations internationales, à s’opposer à toutes les formes d’hégémonisme et de politique de puissance, à s’opposer à l’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et à sauvegarder les intérêts communs des pays en développement. » (Global Times du 26 mai 2023).

Comme dans les années 1960 lors de la première guerre froide entre le monde occidental capitaliste avec les Etats-Unis en tête et le monde communiste conduit par l’Union soviétique, la République Démocratique du Congo se trouve une fois encore au centre de la nouvelle guerre froide entre les Etats-Unis et la Chine secondée par la Russie. Si la première guerre froide était idéologique, la nouvelle oppose le capitalisme d’Etat à celui d’entreprises d’une part, et d’autre part, la démocratie libérale au centralisme démocratique.

Face à cette nouvelle donne, les élites congolaises doivent tirer les leçons de l’histoire et lire les signes des temps. S’il est bon de tirer les leçons de l’histoire, écrit Hegel, l’histoire ne se répète cependant jamais parfaitement. Elle est cruelle à ceux qui ne peuvent faire le tri entre ce qui, dans le présent, est le même que ce qui fut autrefois, et ce qui s’en distingue de manière essentielle. Et seule une connaissance de l’histoire permet d’éclairer les problématiques géopolitiques, écrit le Français Philippe Moreau Defarges.

Première guerre froide Etats-Unis/URSS (1960-1991)

Sous la colonisation belge (1908-1960), la menace communiste au Congo belge était presqu’inexistante. Il a fallu attendre l’Indépendance du Congo en 1960 pour que l’affrontement entre l’Occident et l’Union soviétique soit visible. A la veille de l’indépendance, les services de renseignements de deux camps se sont intéressés à la République Démocratique du Congo.

Pour contrer l’Union soviétique, ses satellites européens et la Chine communiste, les Etats-Unis se sont appuyés sur deux piliers : les services de renseignements (CIA) et les Nations Unies. Au niveau de services de renseignements, les Américains ont dépêché Larry Delvin comme chef de poste de la Cia à Kinshasa avec comme mission de contrecarrer les ambitions de Moscou à une hégémonie mondiale au Congo sans en arriver à un conflit armé. En d’autres termes, cela devait être fait avec des armes propres à la guerre froide comme des actions politiques, de la propagande, de la subversion et des opérations militaires.

Derrière cette compétition entre ces deux grandes puissances, se profilait la lutte pour le contrôle des minerais stratégiques tels que le cobalt dont l’Urss et le Congo en était les principaux producteurs. Et si l’Urss parvenait à contrôler le Congo et avoir le monopole de la production de ce minerai, les Etats-Unis seraient en difficulté d’approvisionnement d’un minerai stratégique et critique utilisé dans la fabrication d’armes sophistiquées, de fusées et des satellites. C’est dans cette lutte contre le communisme que le premier ministre Patrice Lumumba fut assassiné le 17 janvier 1961. (Larry Delvin, chef de poste de la Cia pendant la guerre froide. C.I.A, Mémoires d’un Agent, édition Jourdan, Bruxelles 2009)

Quant à l’ONU, deuxième pilier de la présence des Usa au Congo durant la guerre froide, il s’est constitué autour de son Secrétaire général discrètement avec l’appui des Etats-Unis un cercle de conseillers dit «Club Congo ». Au niveau financier et logistique, Washington était le grand commanditaire du budget général de l’organisation et de loin le plus généreux commanditaire du budget de l’opération congolaise. Dans ce contexte de crise, le premier objectif de la mission des Nations Unies au Congo après la chute de Lumumba était de mettre fin à la sécession de la riche province du Katanga. Les Etats-Unis avaient peur d’une autre sécession à Stanleyville (Kisangani), en dehors de la sécession du Katanga, menant à la formation d’un cuba centre-africain. Ici, il faut relever qu’un compromis tacite fut trouvé entre les Etats-Unis et certains pays afro-Asiatiques pour résoudre la crise congolaise. (Conor Cruise O’brien, Mission au Katanga, Plon, Paris, 1964).

De toute façon, Patrice- Emery Lumumba et le Secrétaire général Dag Ham-marskjold ont payé de leurs vies pour l’unité du Congo et l’autodétermination du peuple congolais face aux interférences des puissances étrangères. Lumumba est la victime de la guerre froide entre l’Union soviétique et les Etats-Unis d’un côté, et de l’autre, Dag Hammarskjold est mort dans un crash d’avion en Zambie, victime des anciennes puissances coloniales et leurs multinationales. (Susan Williams, Who Killed Hammarskjold ?, The UN, The Cold War and White suppremacy in Africa, C. Hurst and Co Ltd, London, 2013)

Patrice Lumumba neutralisé, la menace communisme écartée du pouvoir par deux coups d’Etat du général Mobutu en 1961 et 1965 soutenus par l’Occident, les lumumbistes se sont installés dans l’Est de la RDC et dans la province de Léopoldville (Bandundu) pour organiser les rébellions avec le soutien de la Chine et l’Union Soviétique.(Benoît Verha-egen, Rébellions au Congo, Crisp Tome 1 et 2, Bruxelles 1966.) La prise du pouvoir du général Mobutu par coup d’Etat en 1965 va mettre fin aux ambitions de la Chine et de l’Union Soviétique de contrôler la RDC. Cette opération militaire fut un succès grâce à la réforme de l’armée congolaise devenue plus efficace et organisée que la société civile et la classe politique immature et incompétente. (Crawford Young, Politics in the Congo, Princeton University Press, 1965.)

Devenu le gendarme contre l’expansion du communisme en Afrique, le président Mobutu était présenté comme défenseur du monde libre. Avec cette casquette, le Zaïre (actuelle RDCongo), soutenait les mouvements rebelles contre le communisme. L’exemple le plus emblématique reste la guerre civile angolaise entre les rebelles de l’Unita de Jonas Savimbi soutenu par les Etats-Unis et le gouvernement angolais de MPLA d’Agostino Neto parrainé par l’Union soviétique et le Cuba de Fidel Castro.

La fin de la guerre froide en 1991 va enlever au président Mobutu son rôle du gendarme des intérêts occidentaux en l’Afrique centrale. Par conséquent, ses soutiens aux Usa vont s’effriter avec le processus de la démocratisation et la libéralisation initié par la France en 1989. Déjà en 1985, un ouvrage prémonitoire est publié par deux anciens professeurs des sciences politiques de l’Université de Lubumbashi sur le déclin du Zaire de Mobutu. (Crawford Young et Thomas Turner, The Rise and Decline of the Zairian State, The University of Wisconsin press, 1985). D’autres études viennent renfoncer cette prédilection quant à l’existence du Congo comme Etat. Steven Metz, professeur à l’U.S ArmyWar College publie une étude approfondie intitulée «Reform, conflit and security in Zaire en 1996, (Congo) sur la situation du Zaire. Steven écrit à propos de la division éventuelle du Congo en ces termes : certains observateurs estiment que le Zaire n’existe plus longtemps en tant que nation – le Kivu a dirigé l’essentiel de son économie vers l’Est de l’Afrique; le Kasai Oriental refuse d’accepter la monnaie nationale; le Shaba a été décrit comme une extension virtuelle de l’Afrique du Sud. La possibilité existe qu’une telle désintégration de fait, se transforme en sécession formelle… Les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre, ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats, conclut le professeur Steven Metz.

Cette étude émanant des milieux de l’armée américaine coïncide curieusement avec le début de la guerre d’agression en 1995 menée par le Rwanda et l’Ouganda, soutenus par les puissances occidentales et leurs multinationales, sous prétexte de pourchasser les génocidaires hutu installés dans les camps de réfugiés au Congo. En même temps, une rébellion des Tutsi éclate dans les provinces congolaises du Kivu avec comme alibi la réclamation de leur nationalité zaïroise (congolaise) déchue par le gouvernement en 1981. (Thomas Turner, The Congo Wars, Conflict, Myth and Reality, Zed Books, New York, 2007).

Derrière cette guerre d’agression du Congo se trouve l’Administration américaine de Bill Clinton inspirée par les libéraux américains avec leurs multinationales. C’est dans ce contexte que le président américain Bill Clinton avait dépêché une délégation officielle conduite par l’ambassadeur Bill Richarson pour négocier avec Mobutu son départ du pouvoir, écrit l’ancien conseiller spécial du Maréchal Mobutu. «En tant qu’ami pour vous dire que nous pensons tous qu’il est temps que vous vous retiriez de la scène politique avec honneur et dignité, pendant qu’il est encore temps. La situation politique actuelle de votre pays est irréversible. Vous devez vous adapter. Nous vous demandons avec insistance de nous faciliter la tâche en coopérant à ce schéma, car nous ne voulons pas voir votre cadavre trainé dans les rues de Kinshasa.»(Honoré N’Gbanda, Ainsi sonne le glas ! Les derniers Jours du Maréchal Mobutu, Editions Gidepre, Paris, 1998)

De toute façon, au lieu d’être récompensé pour ses loyaux services rendus contre le communisme, les puissances occidentales arment le Rwanda et l’Ouganda pour chasser Mobutu du pouvoir et monter un plan de la balkanisation du Congo. En plus, Paul Kagame et Museveni deviennent des alliés des Etats-Unis dans la région des grands Lacs. (Marina Ottaway, Africa’s New Leaders, Democracy or State Reconstruction ?, Carnegie endowment for international Peace, Washington, 1999).

Vers un monde multipolaire

Dans la nouvelle guerre froide, les trois grandes puissances à savoir les Usa, la Chine et la Russie ne sont pas les seuls maitres du jeu mondial. Il y a d’une part, les puissances régionales (Inde, Brésil, la Turquie, l’Iran, l’Allemagne, l’Afrique du Sud) et d’autre part les acteurs non étatiques (une coalition de sociétés transnationales, de forces militaires multilatérales comme l’OTAN et un leadership financier international auto-proclamé à Davos et Bilderberg »), ( Alfred W. McCoy, In the Shadows of the American Century : The Rise and Decline of US Global Power, Usa 2017).

Si l’on compare les deux guerres froides, il apparaît clairement que la rivalité entre les États-Unis et la Chine est plus susceptible de conduire à une guerre armée que ne l’était la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique. (L’inévitable rivalité, L’Amérique, la Chine et la tragédie de la politique des grandes puissances, John J. Mearsheimer, Foreign Affairs du 19 octobre 2021).

Cependant une guerre chaude entre la Chine et les Etats-Unis est relativisée par un général de l’armée américaine (vient d’être limogé) et un américain, professeur d’histoire. Pour Mark Milley, Président des chefs d’Etat-Major interarmées de l’armée américaine et Alfred McCoy, historien américain. Pour le général américain, il faut réengager à prévenir une catastrophe comme celle de la deuxième guerre mondiale, et essayer de résoudre les différents par d’autres moyens que l’utilisation des niveaux de violence qui accompagnent une guerre entre grandes puissances. «Nous devons également nous rappeler les méthodes qui ont fonctionné par le passé: la dissuasion, des armées puissantes, des armées capables, des armées fortes, la transmission de la volonté à l’adversaire. Ce sont des choses qui ont fonctionné dans le passé et qui fonctionneront probablement à l’avenir, quels que soient les systèmes d’armement et la modernisation ». (Entretien avec le général Mark Milley, Président des chefs d’Etat-Major interarmées de l’armées américaines, Comment éviter une guerre entre grandes puissances, Foreign Policy du 2 mai 2023).

Pour l’historien Alfred McCoy, selon son intuition, il ne voit pas une guerre chaude entre la Chine et les Usa sur Taiwan déclenchant une troisième mondiale. Si la Chine imposait un blocus douanier à l’île, Washington grimacerait à l’idée de perdre des centaines d’avions et des dizaines de navires de guerre, y compris un ou deux porte-avions, et se replierait sur sa politique de toujours consistant à considérer Taïwan comme un territoire appartenant à la Chine. Toutefois, si les États-Unis tions frauduleuses des minerais de coltant qui transitent par le Rwanda afin d’être raffinés en Chine. (James H. Smith, The Eyes of The Word, Mining The Digital Age in the Eastern Dr Congo, University of Chicago press, Usa 2022.)

Quant à la Russie avec ses mercenaires Wagner, elle protège ses intérêts dans les pays africains où les troupes Rwandaises sont présentes comme le cas en République Centre Africaine qui partage les frontières avec la Rdc. En plus, elle n’a pas d’intérêts à entrer en conflit avec le Rwanda qui joue le rôle du gendarme des intérêts occidentaux en Afrique. (Comment le Rwanda est devenu le gendarme de l’Afrique, ForeignAffairs, 21 novembre 2022).

Face à ces nouvelles réalités géopolitiques, certaines observations peuvent être avancées avec toute une réserve née de la conviction que le problème congolais reste la médiocrité de certaines élites et la désintégration de l’Etat congolais. (C. Young et T. Turner, The Rise and Decline of the zairian state, The University of Wisconsin Press, 1984.)

La première guerre froide a été une catastrophe pour le peuple congolais et africain. En effet, un régime autoritaire a été soutenu par l’Occident non seulement contre la volonté du peuple congolais mais aussi a servi de base arrière de la guerre par procuration contre le régime communiste d’Angola. Et à la fin de cette guerre froide, le peuple congolais s’est retrouvé dans une misère incommensurable avec un Etat en lambeaux. De plus, les Etats-Unis et leurs alliés ont mené une guerre d’agression et de pillage contre la RDC, guerre étant à la base d’un holocauste de 10 millions des congolais et 500 mille de femmes violées. (Charles Onana, L’Holocauste au Congo, l’Omerta de la communauté internationale, Editions de l’Artilleur, Paris, 2023).

Cette nouvelle guerre froide est une opportunité offerte aux élites congolaises d’exiger l’abandon du projet de la balkanisation de leur pays en échange de l’accès aux minerais stratégiques convoités par les Etats-Unis pour sa sécurité nationale. Un tel marchandage a été possible pendant la première guerre froide lors de la sécession du Katanga. L’Etat américain a fait le choix de l’Unité du Congo contre les intérêts des sociétés coloniales qui soutenaient la sécession du Katanga pour stopper l’expansion du communisme dans d’autres provinces du Congo. Par ailleurs, la Chine réaffirme son ferme soutien à la RDC dans la préservation de son indépendance, de sa souveraineté, de son territoriale, de sa sécurité.. (Déclaration conjointe entre la RDC et la Chine sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique).

La Chine possède la plupart des mines de cobalt au Congo, qui détient la majorité de l’offre mondiale de ce matériau rare nécessaire à la fabrication du type de batterie le plus courant. Les entreprises américaines n’ont pas réussi à suivre le rythme et ont même vendu leurs mines à leurs homologues chinoises» sans demander l’avis de l’Etat congolais. (Howard French, L’apathie des États Unis a ouvert la voie à la Chine en Afrique, Foreign Policy du22 mai 2023).

Comme la Chine est en découplage et en guerre économique avec les Usa, la Rdc doit trouver un équilibre entre ces deux grandes puissances en mettant en place un cadre de concertation avec toutes les parties. En plus, il est préférable de s’inspirer de l’approche multi-alignement en l’Asie du Sud-Est. Il s’agit d’un moyen efficace et abordable pour les pays en développement d’éviter les conflits entre grandes puissances et de devenir eux-mêmes des acteurs. (Huong Le Thu, Comment survivre à une compétition entre grandes puissances, Foreign Affairs du 18 avril 2023).

Si la Chine et l’Occident doivent se faire concurrence en RDC, celle-ci soit une compétition d’idées ouverte, impliquant toute la gamme de ce que chaque partie pense avoir à offrir. La Chine peut contribuer à former les élites en utilisant des mesures de performance ou en partageant d’autres idées tirées de sa propre expérience. Au lieu de sa peur et de sa paranoïa habituelle à l’égard de la Chine, l’Occident devrait être rassuré par le fait que des sondages d’opinion crédibles montrent toujours que les Africains et les congolais sont fortement en faveur d’institutions démocratiques pour leurs propres sociétés. (Howard W. French, Foreign Policy, 10 août, 2022).

De toute Façon, le changement dans l’ordre mondial prend la forme d’une« dé-occidentalisation » du monde et entend, à tort ou à raison, plonger ses racines dans le mouvement de décolonisation des années 1950-1960. (Vers quel nouvel ordre mondial ? La fin de la domination étasunienne et ses conséquences, par Jacques Sapir, Lescrises. FR du 30 mai 2023.)

Freddy Mulumba Kabuayi Politologue


Africa24sur24 / MCP , via mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 3 commentaires
3431 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Anonyme! @ET86R2M   Message  - Publié le 03.06.2023 à 14:35
Moi je pense par contre que Freddy Mulumba a tort parce qu'avec ce regard partial il ne réussit pas à voir que la RDC est perdante dans ce "mémoradum" signé entre la Chine et la RDC(car il n'ya pas eu "ACCORD", que personne ne trompe les filles et fils de la RDC). Et c'est justement Félix qui vient de mettre la RDC sur cette voie de perdant! Notez, lorsque le PRÉSIDENT FÉLIX DIT DEVANT XI JING PING que les ACCORDS SIGNÉS AVEC KABILA EN 2008 NE PROFITABLE NI À LA CHINE NI À LA RDC, alors que l'IGF ALINGETI dans son rapport que dans l'accord de 2008 c'est la RDC QUI EST LA PLUS GRANDE PERDANTE ET LA CHINE LA PLUS GAGNANTE car elle a GAGNÉ 10 MILLIRDS DE DOLLARS alors qu'elle a investi seulement 822 millions de dollards dans les infrastructures en RDC; alors je pose la question de savoir si COMMENT LE PRÉSIDENT FÉLIX PEUT DIRE QUE CET ACCORD NE PROFITE NI À LA CHINE NI À LA RDC! Ne voit-il par que par cette déclaration en Chine il VIENT DE METTRE LA RDC EN POSITION DE FAIBLESSE???????????????

Réagir

10
2
2
Répondre
@
Insérez un émoji
CarlosCastaneda @TYFNQW8   Message  - Publié le 03.06.2023 à 14:35
L´auteur n´est pas un économiste mais un "politologue" d´une univertsité du Congo qui ne semble pas être au courant des liens financiers et économiques entre la Chine et les USA. La Chine ne fait pas des guerres et n´impose pas des changements politiques en Afrique contrairement aux USA qui ont une influence sur le destin de la RDC depuis la fondation de l´EIC par Léopold 2. Une relation basée sur l´exploitation des mines congolaises par la Chine où la RDC n´a eu ni chemin de fer, ni autoroute ni universités depuis plus de 10 ans ne signifie pas grand chose. Le voyage de tourisme du PR Félix ne change rien car les 70 % que l´IGF recommande en faveur de la RDC ne figurent pas dans les 4 mémorendum qui n´exigent rien de la Chine Les USA vont influencer les élections de gré ou de force avec une nouvelle guerre du genre qui avait contraint Mobutu á l´EXIT avec violence. Wait and see

Réagir

9
1
1
Répondre
@
Insérez un émoji
Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 03.06.2023 à 13:58
On peut jeter des fleurs à tout geste de Tshilombo. Au fond c'est lui qui a découvert de l'eau chaude, mais très en retard. Les relations entre Chine et Congo RDC sont là depuis 50 ans. La RDC n'est pas un pays émergeant économiquement, donc ne peut même pas rêver de faire partie de BRICS. Les pays membres de BRIC vont créer une banque de développement en concurrence avec la FMI, sans quitter la même organisation FMI. Il y'a un partenariat qui évolue suivant le développement et le progrès scientifique de la Chine et du monde. Hier on ne parlait de l'écologie, de changement climatique. Aujourd'hui on en parle. Parcequ'il y'a des pollueurs, et nous voulons vivre plus sur cette terre.

Réagir

6
2
Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Enjeux internationaux: Depuis que la Chine s’est éveillée au Katanga, le monde tremble…, Quid de la gâchette de l'Afrique ?
left
Article précédent Pollution environnementale : le gouvernement suspend les activités minières de Boss Mining pour 3 mois

Les plus commentés

Politique L’Ouganda officialisé agresseur de la RDC par l’ONU

14.06.2024, 13 commentaires

Politique Gouvernement Suminwa : les ministres seront évalués tous les trois mois (Félix Tshisekedi)

15.06.2024, 8 commentaires

Politique Kinshasa veut faire plier Apple

14.06.2024, 7 commentaires

Politique Incident politique au Parlement : quand l’ordre protocolaire dérange les perceptions

13.06.2024, 6 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance