L’utilisation du biochar en agroforesterie recommandé pour une agriculture soutenue et propre

M. Maximilian-Polycarpe MungyekoMayola, un chercheur de la RDC, a recommandé, dans une déclaration jeudi 12 novembre à l’ACP, l’utilisation du biochar qui est une matière organique carbonisée et résistant à la biodégradation, en agroforesterie comme une perspective pour une agriculture soutenue et propre dans les sols sableux de la RDC.

Selon M. Mungyeko, cette utilisation de biochar permet une bonne synergie avec l’agroforesterie et elle est une voie pour réduire la vulnérabilité de l’agriculture au changement climatique, augmenter la productivité de cultures ainsi que séquestrer durablement le carbone dans le sol.

Il a fait savoir que l’agroforesterie développée au plateau des Batéké notamment pour l’amélioration de la fertilité des sols sableux à travers la matière organique qui y est retournée et la mitigation climatique des arbres des puits carbone.

Ce système, a-t-il poursuivi, contribue à résoudre tant soit peu les problématiques susmentionnées mais que la limitation de ses effets de décomposition rapide de la matière organique oblige de renforcer d’autres paramètres, dont le biochar,  pour renforcer son efficacité et sa durabilité.

Il a souligné que les expériences conduites au village Ibi/Batéké ont montré que l’application de ce produit dans le sol a eu un effet positif à la fois sur les cultures en allées que sur les haies agroforestières tondues.