Société
Le vice premier ministre a indiqué que le lancement de cette cartographie démontre l’engagement du Gouvernement à améliorer davantage les conditions de travail des milliers des travailleurs congolais. Il a noté à ce sujet que le processus d’élaboration de cette cartographie demeure une activité qui trouve son fondement dans les dispositions du Code de Travail qui déterminent que les conditions de santé et de sécurité de travail doivent être assurées en vue notamment de prévenir les accidents de travail, lutter contre les maladies professionnelles et créer les conditions de travail salubres.
Cependant, il a reconnu que malgré ces dispositions, plusieurs pesanteurs occasionnent un ralentissement en matière de sécurité et santé au travail en RDC. Les facteurs consécutifs à ce ralentissement, a-t-il ajouté, ont généré un dysfonctionnement de toute nature dans les entreprises et établissements.
Face à ce tableau peu reluisant, Makiashi a rassuré que cette cartographie est une urgence qui va aider à développer une culture de prévention en matière de sécurité et de santé au travail, d’identifier, d’évaluer et de catégoriser ces risques.
L’action de la cartographie s’oriente dans deux directions
Le Directeur général de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), Agnès Mwad Katang a rappelé dans son intervention que la cartographie des risques professionnels intéresse au plus haut point son entreprise en tant qu’organisme gestionnaire de sécurité sociale en RDC car son action s’oriente dans deux actions différentes mais intimement liées, à savoir : les accidents de travail d’une part et les maladies professionnelles, de l’autre. Elle a affirmé que la cartographie présente un intérêt certain parce qu’elle tend à révolutionner la perception de l’INSS sur la sécurité sociale et permet notamment de faire la classification des entreprises selon la nature de risque, d’associer et promouvoir l’approche "prévention et réparation" et d’inciter les employeurs à mettre en œuvre la politique de prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles.
Le Gouvernement appelé à respecter ses engagements
Le chargé du programme du BIT, Roger Nkambu, représentant le Directeur Pays de l’OIT a rappelé le Gouvernement à respecter ses engagements par rapport à toutes les conventions ratifiées. Il a révélé qu’à ce jour, en croire des statistiques récentes, toutes les 15 secondes, un travailleur meurt au monde d’une maladie ou d’un accident de travail et toutes les 15 secondes, 153 travailleurs sont victimes d’un accident de travail. Il a réaffirmé la disponibilité du BIT d’accompagner les efforts du Gouvernement à traduire en acte ses engagements.
Auparavant, dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général au Travail et à l’Emploi, Mme Angélique Inzum Okomba avait circonscrit le cadre des risques dans le monde du travail.
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