Défection, dislocation… Fausse alerte : le G7 affiche complet !

Le G7 est et reste soudé. Il n’y a donc pas de défection. Le président en exercice de cette famille politique, l’honorable Charles Mwando, a démenti l’information relayée par une certaine presse, faisant état de la défection du katangais. C’était lors d’une conférence qu’il a organisée hier, jeudi 27 janvier, au siège de G7 sur l’avenue « prince de liège » dans la commune de la Gombe. Très constant, le président en exercice du G7 a déploré le fait que des fausses informations circulent dans l’objectif de nuire à ce groupe qui monte en puissance. Sans tergiverser, Charles Mwando Nsimba parle d’un montage.

"Effectivement, nous avions lu par les réseaux sociaux et certains médias disant que l’UNAFEC, l’UNADEF, et Moïse Katumbi ont quitté le G7 parce que leurs amis sont des kinois voyous et taupe de l’opposition. Je tiens à dire que c’est un mensonge monté de toutes pièces. C’est d’ailleurs pourquoi je vous ai appelés pour vous tenir à témoin. Je suis président de l’UNADEF, et président en exercice du G7, donc ces informations relayées par certaine presse sont fausses. D’ailleurs, mon ami Kyungu arrive à Kinshasa ce vendredi. Nous n’avons pas quitté le G7, nous voulons plutôt le consolider, c’est pour ça que nous prions pour que Dieu fasse en sorte que le G7 aille de l’avant.

Qui est Kinois ? J’ai commencé la politique depuis 1965, donc je suis aussi Kinois, je crois qu’il faut arrêter de chercher à nous séparer. C’est un montage", a-t-il expliqué à la presse tant nationale qu’internationale. Il dit connaitre les responsables de cette manœuvre. « J’insiste sur cette affaire de montage qui a été fait par quelqu’un qui est tapi au gouvernement, dans la Majorité présidentielle avec un pseudonyme que nous connaissons très bien. Nous lui disons qu’il est en train de perdre son temps. Dans ce gouvernement, la plupart, pendant que nous sommes matraqués, ils viennent nous dire de tenir bon », révèle-t-il. Il a, par ailleurs, déploré les manœuvres du Gouvernement allant dans le sens de refuser d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Aussi, le G7 dénonce toute menace à l’endroit de ces membres. Pour Mwando Nsimba, le G7 est pour l’organisation des élections dans le délai de la loi.

« Donc, les fous ce sont les gens de l’opposition, les fous ce sont ceux qui veulent aller aux élections parce qu’ils ne comprennent rien, je parle des fous qui sont au parlement, assemblée nationale. Pourquoi est-ce que nous devons nous délester de ça et aller aux élections. Qu’on nous laisse expliquer à la population. Le dialogue c’est un terme polysémique. Il peut être négatif, il peut être positif. Aujourd’hui, nous considérons que ce terme là tel qu’il est utilisé, c’est un instrument dangereux, c'est-à-dire, pour couvrir tous ce qu’on peut commettre comme méfaits », a-t-il déclaré.

Le G7 félicite la Belgique

Abordant la dernière intervention du ministre Belge des Affaires étrangères, en la personne de Didier Reynders, Charles Mwando Nsimba a remercié la Belgique pour sa position. "Je tenais à vous le dire. Et, à cette occasion, qu’il me soit permis au nom du G7 de féliciter la Belgique parce que, lors de son adresse au corps diplomatique, le ministre des Affaires étrangères belge, parlant de notre pays, a souhaité que les élections se passent dans les bonnes conditions et le G7 a noté avec beaucoup de satisfaction qu’en fait, il y a même des éléments qui se trouvent dans une de nos lettres adressées au président de la République où nous avions dit que le président de la République ayant initié la démocratie avec l’alternance, il consolidait celle-ci. En même temps, il honorait la RDC en faisant la passation démocratique. Et que nous avons également noté des réalisations et des échecs et qu’ayant été aux affaires nous assumions aussi bien le positif que le négatif", a-t-il expliqué. Et de poursuivre, que « nous tenions donc à nous féliciter de cette position de la Belgique et nous souhaiterions que les autres partenaires, plutôt que de tenir un langage de bois, qu’ils puissent avoir le courage de se prononcer de la même manière ».