La Monusco évacue des partisans de l'ex. vice-président sud-soudanais Riek Machar pour des raisons humanitaires

La mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a aidé à transporter en lieu sûr pour y être soignés plus d'une centaine de partisans de l'ex. vice6président sud-soudanais Riek Machar qui avaient franchi la frontière, a indiqué mercredi l'ONU.

Ces combattants, repérés par la Monusco en territoire congolais, étaient "mal en point" et ont été pris en charge par la mission de l'ONU "pour des raisons purement humanitaires, afin qu'ils reçoivent des soins médicaux", a expliqué le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. L'état de santé de certains était "critique", a-t-il souligné, en estimant leur nombre "à plus de cent".

Ils ont abandonné leurs armes avant de monter dans les hélicoptères de la mission qui les ont transportés vers des établissements médicaux. La Monusco avait informé "toutes les autorités compétentes" de République démocratique du Congo (RDC) de cette opération, a précisé M. Dujarric.

Ces combattants, de même que leur chef, avaient été chassés de la capitale sud soudanaise Juba à la suite de violents combats qui les ont opposés à l'armée du président Salva Kiir en juillet.

Riek Machar, blessé, avait lui-même été pris en charge par la Monusco en RDC avant d'être remis aux autorités congolaises. Il se trouve actuellement à Khartoum.