Conclave du Rassemblement : "Une séance de radicalisation", selon la majorité

Au lendemain du conclave de la coalition de l’opposition « Rassemblement des forces acquises au changement », le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), André-Alain Atundu, a estimé que cette rencontre était « une séance de radicalisation et d’endoctrinement ».

« Cette rencontre n’a rien produit de neuf que l’on ait déjà entendu ou évoqué. En réalité, c’était une séance de radicalisation et d’endoctrinement des adeptes et alliés de Tshisekedi en vue de réaliser leur programme de prendre le pouvoir par le chaos et la violence de la rue », a-t-il soutenu.

Pour André-Alain Atundu, le conclave du Rassemblement n’a produit rien de nouveau.

Le porte-parole de la MP soutient que le dialogue convoqué par le chef de l’Etat, avec la participation de la communauté internationale, va donner des solutions aux problèmes réels du pays notamment celui lié au processus électoral.

Au cours de son conclave, le Rassemblement a invité les Congolais à rester « vigilant » jusqu’à l’organisation d’un « vrai dialogue ». Cette coalition de l’opposition ne prend part au dialogue qui se tient actuellement à Kinshasa.

Dans son discours de clôture du conclave, Etienne Tshisekedi a évoqué la fin du mandat présidentiel. L’opposant historique a promis de délivrer un « carton rouge » au président Kabila à la fin de son mandat en décembre prochain.

L’opposition soupçonne l’actuel chef de l’Etat de vouloir s’accrocher au pouvoir après l’expiration de son mandat le 19 décembre prochain.

Au cours du dialogue, la Commission électorale nationale indépendante a annoncé que les élections ne pourront pas avoir lieu avant décembre 2018.