Economie
Dans un communiqué de presse rendu public à ce sujet, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) regrette les allégations faites par les entreprises minières qui ont quitté cette structure et réaffirme sa volonté ainsi que sa disponibilité à œuvrer en faveur des intérêts de ses membres.
Si la FEC reconnait à ces entreprises le droit de démissionner de la Fédération conformément à ses dispositions statutaires, elle conteste en revanche fortement les raisons évoquées pour justifier leur décision, qui, selon le communiqué, ne semble, dans les faits, être provoquée que par leur dépit de n'avoir pas été suffisamment suivies dans leurs propositions par le Parlement.
« Depuis l'adoption, par le Parlement de la République du projet de loi portant révision du code minier, la Fédération des entreprises du Congo a fait l'objet de vives critiques de la part de certains de ses membres, parmi les plus grandes entreprises minières du pays. Celles-ci, dans un courrier adressé au Chef de l'Etat en date du 8 février 2018, ont affirmé que la FEC n'avait pas suffisamment joué son rôle de promotion de leurs intérêts durant la période de révision du Code Minier.
La FEC regrette qu'une telle accusation soit formulée par ses propres membres alors que l'ensemble des actions qu'elle a engagées en leur faveur depuis le début du processus de révision, mais également avant, prouve clairement l'inverse », indique le communiqué. Et d’ajouter : « La FEC tient, à ce propos, à rappeler à tous ses membres que la fonction d'un syndicat patronal national, et à plus forte raison le premier d'entre eux, n'est pas d'être une simple chambre d'enregistrement et de promotion de leurs demandes, quelles qu'elles soient.
Pour cela, il existe des agences de communication et de relations publiques, mais ce n'est en aucun cas le rôle de l'assemblée délibérante de la FEC et de ses instances exécutives. »
S'agissant de la révision du Code minier en particulier, la FEC indique qu’elle a été associée et a participé, entre 2013 et 2014, à tous les travaux de la tripartite ayant réuni le gouvernement, la société civile et le secteur privé. Ces différentes rencontres, précise le communiqué, auront ainsi permis d'harmoniser les vues sur un grand nombre de dispositions, à quelques exceptions près, et sanctionné par un procès-verbal du 10 mars 2014 signé par la quasi majorité des sociétés aujourd'hui démissionnaires.
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