Monde
Les Forces démocratiques syriennes, soutenues par Washington, ont annoncé ce matin avoir pris le contrôle de l'enclave de Baghouz, dernier bastion du groupe Etat islamique dans l'Est de la Syrie.
La chute du dernier bastion du groupe Etat islamique, écrit notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh, est confirmée par des sources proche de l’opposition ou de Damas. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) évoque une reddition des derniers jihadistes défendant Baghouz, situé sur la rive orientale de l’Euphrate. Un total de 440 combattants, dont des étrangers, se seraient rendus ces deux derniers jours aux forces de la coalition arabo-kurde, appuyées par l’armée américaine.
Cachés dans des tunnels
Mais certains combattants pourraient encore se cacher dans des tunnels creusés sous terre. Les opérations de ratissage pourraient durer plusieurs jours, surtout que des civils se trouveraient dans la localité, selon les Forces démocratiques syriennes. En perdant Baghouz, le groupe Etat islamique ne contrôle plus aucune ville ou localité en Syrie et en Irak, alors que son califat auto-proclamé en 2014 s’étendait sur un territoire de 100 000 km2 à cheval entre les deux pays.
« Grâce au courage de nos forces armées et aux efforts des 78 pays membres de la coalition contre l’organisation Etat islamique, celle-ci a été décimée. Nos troupes ont libéré cinq millions de personnes en Irak, en Syrie, des Arabes, des Kurdes, des musulmans sous le joug de l’organisation », s'est félicité Mike Pence, le vice-président américain qui a poursuivi : « Les Etats-Unis conserveront une présence importante dans la région. Nous sommes conscients qu’il ne suffira pas de reprendre les territoires que l’organisation Etat islamique avait conquis. Les Etats-Unis continueront avec leurs alliés à se battre pour lutter partout et à tout moment contre toute activité de l’organisation islamiste ».
Poches de résistance
Cependant, des groupes de jihadistes contrôlent encore de petites poches dans le désert syrien de la Badia, qui va jusqu’à la frontière avec l’Irak, ainsi que dans la région irakienne d’al-Anbar. Le chef du groupe Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, se cacherait dans un de ces repaires.
Les civils qui n’arrivent pas à s’échapper, dit un porte-parole de la coalition internationale menée par Washington, sont utilisés par les jihadistes comme boucliers humains. Parmi les combattants de l'EI assiégés dans un minuscule quartier, il y a, disent les FDS, des Irakiens, des Turcs et des Européens, Russes, Ukrainiens Allemands et Français. Depuis le lancement en décembre de l'offensive des FDS pour éradiquer la dernière poche de ce « califat » synonyme de terreur, près de 40 000 civils ont fui la zone des combats.
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