Economie
Le Gouvernement congolais, qui s’engage en Programme de référence avec le Fonds monétaire international (FMI), est contraint de resserrer sa politique budgétaire. Objectif : réduire le déficit qui s’est creusé à -0,7% du PIB à fin octobre 2019 dans un contexte d’une forte augmentation des dépenses et de la reprise du financement de ce déficit par la banque centrale du Congo (BCC).
D’une part, il y a eu une très faible mobilisation des recettes (environ 10% du PIB) par rapport à la moyenne Afrique subsaharienne du se situe autour de 17%). D’après des experts des finances publiques, les compensations des crédits d’impôts et les arriérés de remboursement de la TVA (0,7% du PIB) ont contribué à faire éroder les recettes publiques.
D’autre part, trois types de charges publiques ont exercé des fortes pressions sur les dépenses dans un contexte de relâchement de la surveillance des dépenses pendant et après la transition politique.
Il s’agit de la forte augmentation de la masse salariale et le train de vie des institutions, le financement du programme de 100 jours du président de la République et la prise en charge de la gratuité de l’éducation de base gratuite.
Déficit de 2,27% du PIB prévu à fin décembre 2019
La courbe des recettes totales et des dépenses totales assorties de solde pourcentage du PIB indique clairement que la Rd Congo est passée d’un solde excédentaire (de 4,3% du PIB) en 2017 à une situation presque d’équilibre (0,08% du PIB) en 2018 et elle tend vers un déficit prévu en 2019 (de -2,27% du PIB).
engagé, avec le FMI, à resserrer la politique budgétaire et d’œuvrer pour l’atteinte un déficit moins important en 2020 (-0,56% du PIB).
« Le défit a été financé principalement par les avances de la Banque centrale du Congo au Gouvernement. Cela a représenté 603 milliards de CDF, soit 0,7% du PIB à la fin octobre 2019. Ce qui contraire à la loi relative aux finances publiques et la loi sur la Banque centrale », a déclaré le représentant résident du FMI en Rd Congo, Philippe Egoume au cours d’une matinée d’information.
L’impératif de rationnaliser les dépenses
D’après des sources croisées, le Gouvernement a convenu avec le FMI d’arrêter avec le paiement des dépenses hors chaine de la dépense (vu que certaines d’entre elles passent par des procédures exceptionnelles), de réduire les dépenses urgentes et de stopper avec les dépenses non prévues dans le Budget de l’Etat.
C’est le cas du financement du Programme du 100 jours du chef de l’Etat qui constitue une dépense extra-budgétaire.
Si le Gouvernement a intégré le solde de la facture globale dans le projet du Budget 2020, commentent des analystes, cela soulagerait la pression sur les finances publiques en cette période de fin d’année qui coïncide avec l’entrée en programme de référence avec le FMI.
Le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli et le vice-premier ministre en charge du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, sont placés devant leurs responsabilités pour ne pas occasionner l’échec du Programme transitoire engagé avec le FMI.
En rappel, ce programme de référence (Staff Monitored Program) conclu ad-referendum le 15 novembre dernier sera examiné par le Conseil d’administration du FMI le 16 décembre prochain.
Son approbation donnera lieu non seulement à un monitoring de l’exécution des critères quantitatifs et des repères structurels convenus mais aussi un décaissement de près de 370 millions USD au titre de la Facilité rapide de crédit (FRC) pour soutenir la balance de paiement de la Rd Congo qui a vu ses réserves se fondre comme neige au soleil.
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