Reçu ce jeudi 5 novembre 2020 à la cité de l’UA par le Chef de l’État dans le cadre des consultations nationales, l’ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle et avocat des juges mutés à la Cour de cassation, Théodore Ngoy a fait savoir dans au Président de la République dans un face-à-face que ses ordonnances du 17 juillet ont été prises hors du contexte légal.
”J’ai dit au Président de la République qu’il a cette réalité juridique et politique, c’est-à-dire qu’il y a une majorité qu’il a approuvée, et à cause de laquelle, pour lui permettre de gouverner il a fait un accord”, a-t-il dit à la presse.
Théodore Ngoy fait-il remarquer que la dissolution du Parlement à laquelle beaucoup appellent ne serait pas envisageable étant donné qu’aucun impératif ne l’oblige.
”Va-t-il se lever un matin et balayer cette majorité ? Ça serait la crise, il va violer la constitution, parce qu’il faut qu’il y ait une crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, on n’est pas dans le cas d’espèce”.
Au micro des journalistes, Théodore Ngoy précise que le Président de la République s’est montré favorable à dialoguer avec la majorité afin de lever des options qui ne vont pas une nouvelle fois écorché la constitution.
Le Pasteur Théodore Ngoy espère voir le Chef de l’État rapporter ses ordonnances qui fâchent le FCC et violent la constitution du pays, et de rester fidèle aux textes légaux qui régissent la République Démocratique du Congo.
Rappelons que l’une des questions de divergences au sein de la coalition FCC-CACH est la nomination des juges de la Cour constitutionnelle. La prestation de serment de ces dits juges contestés est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au sein de la coalition FCC-CACH.
24H / MCP, via mediacongo.net