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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Economie

Budget 2014 : Matata réplique dans 24 heures !

2014-01-09
09.01.2014 , Kinshasa
Economie
2014-01-09
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Des chiffres. On en a parlé suffisamment, ce mercredi 8 janvier 2014, à l’Assemblée nationale, en marge de la présentation par le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, du projet de la loi de finances, exercice 2013. Equilibré en recettes et en dépenses pour un montant de FC 7.611,8 milliards, soit un peu plus de USD 8,2 milliards, ce projet de loi budgétaire, comparativement à 2013, gagne en accroissement de l’ordre de 4,9%. Elaboré dans un environnement international hostile économiquement, mais aussi dans un contexte de la victoire à  triple volet,  notamment, politique, diplomatique et militaire de la RDC, sans oublier la tenue des concertations nationales en vue de la consolidation de la cohésion nationale. 

Ce budget, à en croire le Premier ministre Matata, se veut le soubassement de la vision de l’émergence du Congo prônée par le chef de l’Etat. "…la fin des conflits va permettre progressivement de générer les espaces budgétaires nécessaires à l’accomplissement du programme du Gouvernement", a-t-il  déclaré, tout en stigmatisant, en même temps, que le manque à gagner en rapport avec la collecte des recettes tout le long du corridor douanier de l’Est de la RDC, sera désormais résorbé. Ceci devra, cependant, être nuancé par les exigences de la restauration de l’autorité de l’Etat, qui passe par le maintien, voire l’accroissement de dépenses engagées en faveur de l’Armée, de la Police et de la diplomatie, de manière à assurer une mise en ordre soutenable et durable dans le secteur de la sécurité. Il a promis aux députés de faire en sorte que les ressources budgétaires dégagées et les nouvelles mesures correctives permettent de libérer, davantage, les moyens pour lutter contre la pauvreté.

Ainsi, le Gouvernement s’attachera, dit-il, à exercer un suivi particulier et régulier des indicateurs définis dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement. Après l’exposé, suivi d’un débat houleux, le projet a été déclaré recevable. Toutefois, eu égard aux préoccupations exprimées par les élus, le PM revient ce vendredi 10 janvier, pour la réplique.

Les indicateurs macro-économiques qui sous-tendent les prévisions budgétaires de 2014 se déclinent comme suit : taux de croissance du PIB 8,7% ; taux d’inflation moyen 3,7% ; taux d’échange moyen 925,97.

Ce projet du budget 2014 est présenté en équilibre en recettes comme en dépenses à hauteur de 7.611, 8 milliards de francs congolais, équivalent à 35,9% du PIB,  soit un taux d’accroissement de 4,9% par rapport à 2013.

Le budget général se chiffre à 6.687, 4 milliards de francs congolais. Le budget annexe à 516,4 milliards de francs congolais et le comptes spéciaux à 307, 9 milliards de francs congolais.

Comme pour le budget de deux dernières années, l’actuel projet de loi poursuit la mise en œuvre des innovations de la loi relative aux finances publiques notamment, les principes de gestion axée sur le résultat, a souligné Matata.

Ce projet de loi de finances, a-t-il reconnu, a été élaboré dans un contexte marqué, sur les plans politique, diplomatique et militaire, par la victoire des FARDC, la tenue des concertations nationales en vue de la consolidation de la cohésion nationale.

Dans son exposé, Matata Ponyo a loué les efforts des FARDC et a compati aux malheurs qui ont frappé des familles éprouvées pendant les guerres qui ont duré une décennie dans l’Est de la RDC. A la communauté internationale, il a rendu un hommage pour le soutien matériel apporté au recouvrement de l’intégrité territoriale de la RDC.

"En dépit de l’agression extérieure de notre pays, la dégradation de l’économie mondiale, s’est convaincu le chef du Gouvernement, la stabilité économique a été préservée, grâce à des politiques publiques ambitieuses, courageuses et appropriées".

Faisant allusion à l’hostilité de l’environnement économique international, Augustin Matata Ponyo a évoqué les risques qui ont caractérisé l’évolution de l’économie internationale en 2013. Il a mentionné les menaces des préjudices budgétaires et de la politique monétaire non conventionnelle aux Etats-Unis, le ralentissement de la croissance en Chine et des autres économies émergentes dont l’incertitude quant à la fin de la récession dans la zone euro. Il a ajouté la volatilité de cours de principales matières premières, à savoir : le pétrole, l’or et le cuivre. Devant ces turpitudes, le gouvernement de la République a tenu à préserver les chances de la croissance d’une économie soutenue au plan interne, en lui dotant de politique économique. Selon le PM, un accent particulier est mis sur la création des amortisseurs en termes de choc. Il a accordé au programme de ramification de la République la relance de l’agriculture, la réhabilitation et la réfection d’autres infrastructures de base.

Au plan conjoncturel, il a indiqué que la combinaison harmonieuse des politiques budgétaire et monétaire lui a permis de contrôler l’inflation dont le taux à la fin de la période 2013 s'est situé à 1% contre un objectif de 4%. « Ce taux d’inflation est donc le plus bas que le pays ait connu depuis son accession à l’indépendance », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la croissance économique, le chef de l’Exécutif central a expliqué que les réalisations de productions dans les différents secteurs ont permis d’établir à la fin de 2013 le taux à 8,1% contre un objectif de 8,8%. « Ce taux de croissance est le plus élevé depuis 1970 », déclare-t-il en substance car, le taux d’échange moyen est demeuré stable autour de 920 FC le dollar depuis bientôt près de 4 ans.

En inscrivant son action dans la vision du chef de l’Etat, celle de porter le taux de croissance économique annuelle à deux chiffres, de le consolider de façon durable en vue de hisser le Congo, dans un délai raisonnable, au rang des pays à revenu intermédiaire, le Premier ministre a rassuré qu’il va préserver les conditions du pays à l’émergence jusqu’à l’horizon 2030. « Le Gouvernement met le cap sur l’avenir en long, moyen et court terme. Cela sans relâcher le vécu quotidien du peuple congolais. Mû par la volonté de réussir, le gouvernement a mis l’accent pour la mandature 2012-2016 sur la réalisation de six axes prioritaires du programme d’action du gouvernement afin de permettre au pays d’améliorer les capacités budgétaires ».

Le débat a été axé sur les aspects sociaux liés aux salaires et à l’amélioration des conditions de vie des congolais. Le Premier ministre répond ce vendredi 11 janvier 2014.


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