Style et Beauté
Une femme utilise plus de 10.000 serviettes hygiéniques, tampons et protège-slips au cours de sa vie. Mais savons-nous de quoi sont vraiment composées les protections intimes vendues dans le commerce ?
13 fois par an et 520 fois dans sa vie, les femmes voient le signe explicite que leur corps est prêt pour accueillir la vie : la muqueuse utérine se renouvelle et le sang menstruel fait son apparition. Depuis l’Antiquité, les femmes ont dû trouver le moyen de poursuivre leurs activités, même pendant la période des lunes. Les Égyptiennes utilisaient des bandes ouatées, les Romaines de la laine, les Japonaises du papier, et nos grands-mères des protections en chanvre pliées. Les serviettes hygiéniques jetables apparaissent au début du XXe siècle, les tampons dans les années 30.
La révolution des serviettes hygiéniques
Les progrès ne cessent dès lors de faire croître le marché : serviettes auto-adhésives, publicité, parfums… Sacré dans certaines civilisations, ce sang est aujourd’hui mal considéré en Europe où il est récupéré dans du plastique et jeté avec mépris. Summum du dédain qu’il inspire : on trouve dans les tampons et serviettes hygiéniques des résidus de nombreux produits toxiques, sans aucune mise en garde.
13 fois par an et 520 fois dans sa vie, les femmes voient le signe explicite que leur corps est prêt pour accueillir la vie : la muqueuse utérine se renouvelle et le sang menstruel fait son apparition. Depuis l’Antiquité, les femmes ont dû trouver le moyen de poursuivre leurs activités, même pendant la période des lunes. Les Égyptiennes utilisaient des bandes ouatées, les Romaines de la laine, les Japonaises du papier, et nos grands-mères des protections en chanvre pliées. Les serviettes hygiéniques jetables apparaissent au début du XXe siècle, les tampons dans les années 30.
La révolution des serviettes hygiéniques
Les progrès ne cessent dès lors de faire croître le marché : serviettes auto-adhésives, publicité, parfums… Sacré dans certaines civilisations, ce
sang est aujourd’hui mal considéré en Europe où il est récupéré dans du plastique et jeté avec mépris. Summum du dédain qu’il inspire : on trouve dans les tampons et serviettes hygiéniques des résidus de nombreux produits toxiques, sans aucune mise en garde.
Cette dioxine, présente à l’état de traces plus ou moins importantes dans de nombreux produits liés à l’hygiène corporelle, entre alors en contact direct avec la peau et les muqueuses : serviettes en papier, mouchoirs, papier toilette, couches jetables, produits liés à l’hygiène féminine… Beaucoup sont touchés.
Selon Greenpeace, « la dioxine est l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiées » et ses effets sur la santé des femmes pourraient inclure l’endométriose, des dysfonctionnements ovariens, une fertilité amoindrie, l’incapacité de mener une grossesse à terme, des changements hormonaux, et certainement le cancer.
En Europe, les autorités sanitaires ont déclaré inacceptable toute présence de dioxine et l’Organisation Mondiale de la Santé considère la dioxine comme une substance cancérigène.
Or la plupart des fabricants, qui n’ont pas l’obligation de mentionner les composants, soutiennent que la dioxine ne se retrouve pas en quantités « décelables » dans leurs produits. Mais tout dépend de la façon de mesurer et, puisque la dioxine peut s’accumuler dans le corps au fil des ans, même la plus infime quantité peut être nocive.
Une composition exacte inconnue
Dans les rayons, impossible de trouver la composition exacte des produits. Aucune des grandes marques n’a poussé le zèle jusqu’à mentionner les constituants de ses tampons ou serviettes vendus sur le marché, dans la plus grande ignorance des consommatrices. Seul Tampax se targue de le faire, mais ne convainc absolument pas(2).
Un scandale ? On peut le dire, quand on sait que nombre de femmes rencontrent des difficultés à concevoir. Elles ne savent pas qu’elles s’empoisonneraient par le bas depuis leur plus jeune âge…
Tampons : le syndrome de choc toxique
Les femmes ont commencé à prendre conscience des problèmes liés à l’usage des tampons au début des années 1980. S’ils ne sont pas changés assez fréquemment ou s’ils sont trop absorbants, l’utilisation des tampons peut provoquer le syndrome de choc toxique (SCT).
Le syndrome de choc toxique
C’est une maladie rare, mais grave qui frappe principalement les femmes menstruées de moins de 30 ans, qui utilisent des tampons. La maladie est liée à la présence d’une bactérie appelée Staphylococcus aureus qui diffuse des toxines dans le sang. Seules les personnes qui ont tous les symptômes comptent officiellement comme victimes du SCT. Cependant, il existe des cas de personnes présentant quelques-uns des symptômes, pouvant avoir une forme bénigne de la même maladie.
Voici les symptômes :
une fièvre soudaine et élevée, habituellement supérieure à 39°C ;
une baisse soudaine de la pression artérielle, pouls faible et rapide, pouvant provoquer un état de choc ;
des étourdissements et une sensation d’évanouissement (surtout en passant de la position couchée ou assise à la position debout) ;
de la diarrhée, des nausées et des vomissements ;
une éruption cutanée semblable à un coup de soleil sur les paumes des mains et les plantes des pieds, qui pèle ensuite ;
des maux de tête, de la désorientation (confusion) ;
des maux et douleurs généralisés(3).
Les premiers cas de SCT sont apparus lorsque l’on a introduit des fibres artificielles hyper-absorbantes, comme la viscose, dans les tampons. Pourtant, ce type de fibres est toujours utilisé de nos jours, mélangé à du coton.
Pourquoi cette corrélation ?
Le tampon absorbe non seulement le sang des règles, mais également les sécrétions vaginales (lubrifiant et film protecteur de la paroi vaginale) et la flore intime (bactéries bénéfiques qui protègent l’appareil génital féminin des germes pathogènes).
Dépourvu de toute protection naturelle, l’organisme devient alors vulnérable au syndrome de choc toxique ainsi qu’aux infections, mycoses et irritations en tous genres. Un chiffre-clé : plus de huit millions de femmes souffrent d’irritations intimes en France.
Serviettes et tampons : les coupures dues aux fibres
Les fibres artificielles utilisées dans les tampons et les serviettes, telle la viscose, sont abrasives.
Lorsqu’un tampon s’allonge, il exerce une pression sur la région utérine, provoquant de petites coupures. On a trouvé des filaments de fibre de tampons dans les muqueuses vaginales et dans les trompes de Fallope qui conduisent à l’ovule. Certains chercheurs font même un lien avec le cancer du col de l’utérus. De même, certaines stérilités seraient attribuées à la présence de ces filaments dans les trompes de Fallope qui obstruent le passage des spermatozoïdes vers l’ovule.
Serviettes, tampons, le plastique n’est pas fantastique !
De par leur imperméabilité, les serviettes en plastique, notamment les protège-slips utilisés quotidiennement, favorisent la macération et la prolifération bactérienne (E.coli en milieu humide). Cela produit des odeurs nauséabondes, déséquilibre la flore vaginale et la muqueuse et peut provoquer le développement de mycoses, irritations, démangeaisons et infections. Et, qui dit plastique, dit pétrole, pollution, importants volumes de déchets et recyclage difficile…
Les protections intimes, côté planète
En moyenne, une femme utilise au cours de sa vie entre 10 000 et 15 000 produits menstruels (serviettes, tampons, applicateurs, emballages individuels). En 2005, la France comptait 16 millions de femmes âgées de 13 à 50 ans, chacune consommatrices potentielles d’environ 290 protections par an, selon Group’Hygiène, l’organisme professionnel français des produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage.
Le plastique et les autres composants (coton, colle…) utilisés dans la fabrication des tampons, serviettes, emballages et applicateurs encombrent les décharges pour des centaines d’années. De même, les produits chimiques – utilisés pour la culture, le blanchiment et la stérilisation – polluent l’eau et la terre.
Ils ne sont pas aussi jetables que l’on nous dit, car leur valorisation reste aujourd’hui impossible du fait de la multitude des matières contenues dans ces protections. Il faut 500 ans à ces produits hygiéniques pour se dégrader, c’est-à-dire autant qu’une bouteille en plastique. Ce qui fait de l’industrie des protections hygiéniques l’une des plus polluantes au monde, selon Greenpeace.
Serviettes – tampons : Les alternatives écologiques
Les serviettes hygiéniques lavables
Il existe plusieurs marques de serviettes hygiéniques lavables. La plupart sont en coton bio comme les serviettes du leader du secteur Plim. Elles sont dotées d’une membrane ultra-absorbante aussi efficace que les serviettes jetables.
La face du dessous est imperméable, mais respirante, ce qui évite l’humidité de s’installer et procure une sensation sèche. Ainsi, pas de prolifération bactérienne, pas d’odeur, ni de démangeaison, la serviette se fait vraiment hygiénique ! De plus, fine et pliable, elle est pratique et discrète.
La coupe menstruelle
La coupe menstruelle est faite en silicone médical donc non allergène et très souple. Elle se positionne à l’entrée du vagin et ne recueille que le sang : pas les sécrétions vaginales qui nettoient la muqueuse, ni la flore intime protectrice des infections.
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