Sport
Le Ministère des Sports en République Démocratique du Congo (RDC) est actuellement dirigé par François-Claude Kabulo, un journaliste de formation qui a hérité d’une tâche difficile.
En effet, le sport congolais est plongé dans un profond coma, avec des résultats médiocres dans les différentes disciplines ces dernières années.
Le nouveau ministre doit réagir rapidement pour stopper l’hémorragie interne. L’un des défis les plus urgents auxquels François Kabulo est confronté est celui des infrastructures inadéquates. Les stades de qualité sont essentiels pour développer le jeu et l’organisation, mais les athlètes eux-mêmes ont également besoin d’infrastructures de base pour développer leur talent dès le bas âge et progresser correctement.
Corneille Mukendi: d’une part, François Kabulo peut être l’homme de la situation, il connaît le football, il vit du football, il a passé sa vie dans le football, le chantier est trop vaste puisqu’il arrive à la tête du ministère des Sports et Loisirs au moment où le pays traverse une crise sportive depuis plusieurs années
D’abord le championnat national est aux arrêts, le plus grand stade du pays non homologué, les équipes sportives toutes éliminées des coupes interclubs africaines, l’équipe nationale qui tâtonne encore pour se qualifier à la CAN 2024.
Pour réussir sa mission François Kabulo doit procéder par l’état des lieux des fédérations de toutes les disciplines. Ensuite, présenter des difficultés auprès du gouvernement pour résoudre petit à petit leurs problèmes. À cela s’ajoute également la problématique de timing, est-ce que le timing permettra à ce qu’il implante aussi sa vision pour le sport congolais ?
Sa présence est salutaire mais les congolais sont fatigués des discours, ils veulent le pragmatisme donc seul l’avenir nous en dira si les problèmes se situent auprès du gouvernement ou de la personne en charge du sport congolais.
Au regard de ce qui précède, il lui sera difficile de résoudre les difficultés en l’espace de 8 mois seulement avant les élections. Donc, à défaut de ne pas tout faire, il fera à moitié.
Il se pose également le budget mis à la disposition du ministère des Sports, est-ce que ça correspond au nombre des fédérations ?
Seul, l’avenir nous en dira plus.
Juniace Ngangeli: personnellement, je reste optimiste s’agissant d’un possible succès de Kabulo à ce poste. Ces vingt dernières années, François Kabulo a été un des témoins clés qui a vu le sport congolais prendre différentes tournures, et il en connaît les secrets, car il a longtemps travaillé dessus.
Justin Mukaya: en rapport avec la nomination de Kabulo au poste de ministre des Sports, je pense qu’au vu de l’expérience acquise dans le milieu, il est très probable que son mandat soit une réussite ou sinon, je reste sceptique en rapport avec cette question-là car on la situation à l’extérieur toujours été différente de l’intérieur, dans la mesure où, quand il fût journaliste, il pouvait critiquer et parler comme il veut, mais une fois qu’il est dans la chose, il y a peut-être un certain nombre des circonstances qui font à ce qu’il passe à côté.
Pour finir, dans un pays comme le nôtre, je l’ai toujours dit, au lieu de parler directement de la réussite après la nomination d’un profil, il est nécessaire de rester calme et attendre qu’il agisse d’abord. Ensuite, on en reparlera lorsqu’il sera question de parler bilan.
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