Politique
L'arrêt de la Cour constitutionnelle va sans aucun doute être déterminant pour la suite du processus électoral. Car si rien n'indique formellement qu'il y aura glissement du calendrier, vu les délais extrêmement courts et les difficultés de financement et d'organisation auxquels la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) fait face, il paraît difficile de tenir l'élection des gouverneurs dans les six semaines sans décaler le premier scrutin du cycle électoral prévu le 25 octobre prochain.
La grande question désormais c'est donc : jusqu'où va aller le glissement ? D'autant plus que les Sages ont ordonné à la commission électorale de revoir l'ensemble du calendrier électoral jusqu'à la tenue de la présidentielle en 2016.
Pas de délai
Certes, les gardiens de la Constitution ont donné l'ordre au gouvernement de débloquer au plus vite les fonds pour que la Ceni puisse organiser cette élection des gouverneurs, mais sans délai. En attendant, l'exécutif est autorisé à prendre des mesures exceptionnelles pour combler le vide juridique à la tête de ces 21 nouvelles provinces.
Une mesure qui là encore inquiète une partie de l'opposition. Elle craint que l'exécutif n'en profite pour nommer des gouverneurs inféodés au pouvoir sans limites dans le temps. Ce qui pourrait poser problème vu le nombre de scrutins à organiser encore dans les différentes provinces et sachant qu'aucune nouvelle date n'est prévue encore pour cette élection de gouverneurs et des suivantes.
Les questions restent donc nombreuses. A quelle échéance la Ceni va-t-elle reprogrammer l'élection des gouverneurs ? Quelle date va-t-elle choisir pour tous les autres scrutins qui suivent ? Des questions auxquelles le rapporteur de la commission électorale a promis de répondre rapidement mardi. « On demande au gouvernement d’accélérer l’installation des bureaux et de faire accepter le règlement en vue de nous permettre de faire les élections, explique Jean-Pierre Kalamba. Vous avez suivi l’arrêt, on nous demande de réévaluer. Nous attendons la notification. Nous allons réévaluer en toute responsabilité ».
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