Politique
L'Union sacrée estime que les opposants, candidats à la présidentielle du 20 décembre, se sont présentés sans une idée fixée sur eux et non sur le groupe.
Dans une interview accordée à la rédaction d'Opinion-info, ce lundi 9 octobre, Thierry Monsenepwo, cadre de cette plateforme électorale du président de la République, a affirmé que de toutes les candidatures enregistrées par la commission électorale nationale indépendante (CENI) à la présidentielle, seul Félix Tshisekedi a pu décliner sa vision claire pour la République Démocratique du Congo.
"Les autres ont axé leurs discours sur des diatribes lancés à l'endroit du président sortant. Sans présenter une vision claire. Faire de Félix Tshisekedi un objet social est devenu pour ces candidats un sujet de prédilection. Comment espérer que le peuple pourrait les suivre ? La haine et la subjectivité ne peuvent faire peur à notre famille politique. Soyez certains que même à 1000, ces candidats ne pourront battre Félix qui a une assise populaire, bilan à défendre et une vision claire pour ce Congo", s'est-il exprimé.
C'est dans cette optique que Thierry Monsenepwo a demandé aux congolaises et congolais de rester confiants envers les institutions de la République et de croire en la démocratie qui se verra consolider davantage par ces élections de décembre 2023.
Pour ce cadre de l'Union Sacrée, rien ne justifie les bruits de ceux qu'il a qualifiés "des corbeaux de la nuit" qui ne chantent et ne hurlent que pour des mélodrames.
Il a cependant précisé que la démocratie dont il faut s'attendre ne va pas se décliner en opportunisme, car il s'agira de la liberté d'expression et de mouvement.
"En mon sens, c'est la preuve même de la beauté de la démocratie qui signe sa présence d'emboîtement de la diversité", a-t-il ajouté en ces mots.
Au sujet des menaces de l'Ex-général en cavale John Numbi proférées au cours de sa dernière réapparition, l'Union sacrée a déclaré que la RDC n'est pas une république bannière.
"Toutes personnes ou groupe d'individus qui s'attaqueraient aux institutions rencontreraient une réaction rapide, musclée et sévère", a lancé Thierry Monsenepwo.
Revenant par la même occasion sur le prétendu accord signé entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, ce communicateur a signé, comme plusieurs cadres de la famille politique du chef d'État, qu'il n'y a eu qu'un seul accord qui a donné naissance au gouvernement Illukamba.
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