Société
N’ayant pas eu gain de cause dans des négociations engagées avec le gouvernement en vue de remédier à la crise sociale consécutive à la hausse permanente du taux de change, les fonctionnaires et les médecins ont déjà donné le go
Les fluctuations quotidiennes du taux de change et la misère collective qui en résulte, ont emmené les fonctionnaires de l’Etat à exiger du gouvernement l’indexation des salaires au taux fixé sur la ligne budgétaire, soit un dollar pour 1450 FC. Cette exigence n’ayant pas encore rencontré l’assentiment du gouvernement, la grogne sociale est montée d’un cran.
Et finalement la partie lésée a décidé de concrétiser sa menace. Depuis le weekend dernier, fonctionnaires de l’Etat et médecins ont décidé de donner le coup d’envoi à la cessation des activités. D’autres secteurs vont assurément emboiter le pas à ce mouvement. Pendant que la monnaie locale poursuit sa course infernale et que consécutivement la misère sociale s’accroit suivant le même rythme, les cris d’alarme abondent.
La paralysie est totale. L’on se demande dès lors à quelle catastrophe sociale va-t-on assister, au cas où toutes les activités publiques devraient s’arrêter sur l’ensemble du territoire congolais ? Cette question, à première vue, ne semble pas émouvoir outre mesure les pouvoirs publics. Et pourtant on tend vers cette réalité macabre.
A moins qu’une solution ne soit trouvée à la prochaine réunion paritaire, la situation déjà misérable sera pour le moins catastrophique. Pour le seul cas des médecins, les conséquences inestimables seront dramatiques, même si les grévistes ont arrêté des mesures pour limiter les dégâts.
La perte de la valeur intrinsèque du Franc congolais se conjuguant irrémédiablement au quotidien avec toutes les retombées possibles, le pire est à craindre. Aujourd’hui, les fonctionnaires et médecins sont en grève, demain ce sera le tour des enseignants, tant du primaire que du secondaire. Puis les professeurs d’universités vont élargir le cercle.
Le lendemain, ce sera d’autres catégories qui vont se jeter à l’eau. S’achemine-t-on vers la destruction volontaire du pays ? En tout cas, si aucune solution n’est trouvée à ce problème la réponse est affirmative. Le gouvernement a tout intérêt à s’y investir et trouver rapidement une voie de sortie de crise.
Un gouvernement responsable, en pareille circonstance, devrait démissionner. Commentant cette situation à la cité, un quidam a posé cette question : « Où allons-nous ? »
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