Société
Conformément à la demande formulée le vendredi 31 juillet par le chef de l'État lors du conseil des ministres, une réunion est prévue le mercredi 5 juillet prochain entre les syndicalistes et le ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPST). Les deux parties devront examiner différentes questions susceptibles d'empêcher la reprise des cours avec en toile de fond les revendications des enseignants.
Le ministère de l'EPST a reporté la reprise des cours d'une semaine. D'après le ministère, "toutes les conditions ne sont pas réunies, notamment pour permettre une reprise avec le respect des mesures barrières". Mais ce n'est sans doute pas l'unique raison : les enseignants du primaire et du secondaire menacent de boycotter la reprise des cours, exprimant plusieurs revendications.
Pour le vice-ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique, c'est pour éviter de faire courir des risques aux enseignants et aux élèves que ce report se justifie. Il faut désinfecter les écoles et mettre en place les mesures barrières pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19. La question se pose aujourd'hui pour les bacheliers, mais elle va également se poser pour les autres élèves et les étudiants et c'est tout le calendrier de reprise qui pourrait être perturbé.
AMELIORER L'ENVELOPPE
Mais pour les syndicats d'enseignants, le problème est ailleurs. Ils ont menacé de ne pas reprendre le chemin de l'école si le protocole d'accord signé en décembre dernier n'était pas appliqué. Ils étaient d'ailleurs regroupés devant le cabinet du ministre de l'Enseignement primaire et secondaire, le samedi 1er août.
Ces syndicalistes demandent notamment au Gouvernement d'améliorer l'enveloppe allouée à leur mutuelle de santé. Avec l'intégration, l'année dernière, d'un grand nombre d'enseignants qui n'étaient jusque-là pas repris sur la liste officielle, ils craignent que la mutuelle ne fonctionne plus correctement.
Les enseignants exigent également l'ouverture des discussions avec le Gouvernement sur le dossier du deuxième pallier de l'augmentation de leurs salaires, selon les attentes entre les deux parties. Il y a aussi l'épineuse question de départ à la retraite. La moitié de la classe enseignante est éligible à la retraite mais le processus n'a pas encore été enclenché, faute de moyens.
"Nous savons que le pays connaît des problèmes, mais le problème des enseignants est un problème important. Se retrouver autour d'une table avec le chef de l'État ne signifie pas que les enseignants vont exiger à ce qu'ils puissent répondre à toutes les exigences", a déclaré Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo. La crainte est aussi de voir l'année scolaire ne pas se clôturer. À cela, Cécile Tshiyombo répond : "L'année blanche n'est pas notre problème puisque la rentrée, le retour, la clôture ne sont pas des faits syndicaux".
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