RVA, danger en vue

Dressés comme un seul homme, des syndicalistes de la Régie des Voie Aérienne (RVA) sont décidés à en découdre avec les autorités Rd. congolaises, qui selon les propos du président de la délégation syndicale de la RVA, Martin Sungi sont entrain de préparer de faire passer un coup qui risque de saigner une fois de plus en blanc cette entreprise de l’Etat transformée en société commerciale.

Des sources à la Régie des Voies Aériennes laissent entendre que le gouvernement voudrait signer un nouveau contrat de collaboration entre la RVA et la firme française de l’ADPI. Pour les membres de la délégation syndicale dont le mot d’ordre de la grève, a été acceptée depuis le vendredi 25 juillet 2014 à l’Administration centrale et une partie administrative de l’aéroport international de N’Djili, il n’en est pas question l’ADPI de triste mémoire ait de nouveau la direction technique de la Régie des Voies Aériennes. Un secteur qui fait pratiquement vivre cette société commerciale. Contacté hier lundi 28 juillet dans la soirée, le président de la délégation syndicale de la RVA, a déclaré à la rédaction de «Rd.Congo News» que 2008 à 2010, lorsque la Régie des Voies Aériennes, a été mise a sous tutelles de cette firme française, la gestion était calamiteuse.

Il s’en était suivi d’une rupture brusque comme dans la plupart des entreprises publiques devenues commerciales, qui ont connu ce genre de gestion. L’exemple de la Société Commerciale des Transports et Ports avec Progosa. Le président de la délégation syndicale de la RVA a laissé aussi entendre qu’à l’époque même le Sénat avait été saisi de la problématique de gestion de l’ADPI. Des dégâts laissés par cette firme française ajoute Martin Sungi sont énormes. Il cite par exemple la révocation des certains agents et le rabattement des grades des agents et cadres. Et au président de la délégation de la Régie des Voies Aériennes d’ajouter que son entreprise s’oppose à l’assistance technique de l’ADPI et à la scission de cette société commerciale. Hier lundi 28 juillet 2014, à l’Administration Centrale, il n’y avait pas de boulot.

A en croire les déclarations de Martin Sungi, après la partie administrative aux aéroports internationaux (N’Djili à Kinshasa, Luano à Lubumbashi, Goma à Goma et tant d’autres aéroports secondaires), c’est la partie technique qui va suivre. Et le risque, c’est de voir des compagnies aériennes annulées l’escale de Kinshasa puisque des aiguilleurs ne seront pas là pour guider des aéronefs. Tard dans la soirée d’hier, des informations en provenance du Ministère des Transports et Voies de Communication, il y avait une réunion qui avait réuni le Ministère du Portefeuille (Tuteur administratif) et le Ministères des Transports et Voies de Communication (Tuteur technique) ainsi que la RVA. Objectif, tenté de calmer le ras-le-bol des syndicalistes. Au moment où nous mettions sous presse cette édition, la réunion d’hier lundi avait pris la décision de convoquer les membres de la délégation syndicale de la Régie des Voies Aériennes pour une solution surtout celle liée à l’arrêt du travail de la partie technique aux différents aéroports.