Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 04 juin 2024
mediacongo
Retour

Sur le net

Crise existentielle chez OpenAI, la crainte de dérives de l'IA en question

2023-11-21
21.11.2023
2023-11-21
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2023_actu1/11-novembre/13-19/chaitgpt_23_233.JPG -

Roi de l'intelligence artificielle générative depuis un an, OpenAI est menacé de disparition après le débarquement de son patron, Sam Altman, qui a déclenché une crise majeure sur fond de craintes quant aux dangers potentiels de l'IA.

Lundi soir, près de 700 des quelque 770 employés de la start-up californienne avaient signé la lettre promettant leur départ si le conseil d'administration refusait de démissionner, selon plusieurs médias.

Le conseil reprochait a Sam Altman de prioriser le développement à marche forcée d'OpenAI, créateur de l'interface ChatGPT, sans prendre le temps d'analyser les risques associés, ont rapporté des médias américains.

Pour Brendan Dolan-Gavitt, professeur d'informatique à l'université NYU Tandon, cette thèse est validée par l'arrivée d'Emmett Shear, désigné pour succéder à Sam Altman. "Il a souvent exprimé sa préoccupation quant à la sûreté de l'intelligence artificielle", rappelle l'universitaire.

"On en est arrivé là parce que de minuscules risques ont été amplifiés par des esprits amateurs de science-fiction et des journalistes à sensation", a dénoncé, dans une tribune publié par le site The Information, Vinod Khosla, fondateur de la société de capital-investissement Khosla Ventures, actionnaire d'OpenAI.

Parmi les menaces posées par le développement de l'IA générative, la possibilité que les programmes soient utilisés à des fins militaires, de désinformation ou deviennent autonomes et s'en prennent aux humains.

"Il est temps de s'intéresser aux risques de l'IA, mais pas au point de ralentir le progrès et de nous priver de ses avantages", a plaidé Vinod Khosla.

Les événements des derniers jours ont mis en évidence les limites du modèle d'OpenAI, qui voulait placer sous le contrôle d'une holding à but non lucratif une société sur laquelle des acteurs financiers ont misé des milliards de dollars.

Les administrateurs "avaient perdu le sens des réalités", a estimé Carolina Milanesi, du cabinet Creative Strategies. "Comment pouvez-vous rester une société à but non lucratif une fois que vous acceptez ces montants de gens comme Microsoft?"

Le géant de Redmond (Etat du Washington) a débloqué, selon plusieurs médias, une enveloppe de dix milliards de dollars pour son partenariat avec OpenAI, notamment en lui offrant des capacités massives de traitement des données pour développer ses modèles.

- Microsoft en vainqueur -

La séquence "met en lumière le fait qu'on ne peut pas laisser les entreprises auto-réguler l'IA, alors qu'il existe des divergences au sein de leur propre gouvernance", a commenté, sur X (ex-Twitter), Gary Marcus, spécialiste d'intelligence artificielle et entrepeneur.

"S'il vous plaît, ne renoncez pas à l'+AI Act+; nous en avons plus besoin que jamais", a-t-il poursuivi, en référence au texte destiné à encadrer l'intelligence artificielle et en cours de discussion au sein de l'Union européenne.

Le schisme d'OpenAI "va accélérer beaucoup de choses sur le front de la régulation", a prévenu Ryan Steelberg, directeur général de Veritone, société d'analyse de données grâce à l'IA.

Pour autant, "cela ne va pas ralentir la course à l'IA générative", prévient Carolina Milanesi. "Il s'agit simplement de péripéties de salle de réunion, qui mettent Microsoft en meilleure position."

Même si la situation est loin d'être figée chez OpenAI, le créateur de Windows apparaît déjà comme le grand vainqueur de cette saga.

Sans rien provoquer, Microsoft a récupéré Sam Altman, de même que plusieurs anciens cadres ayant choisi de quitter OpenAI.

Selon Miguel Fierro, cadre de Microsoft, le directeur général Satya Nadella s'est engagé à embaucher tous les salariés d'OpenAI qui choisiraient de démissionner, faute de départ des administrateurs.

Le géant des systèmes d'exploitation devenu monstre de l'informatique à distance (cloud) et de l'IA aurait alors absorbé les forces vives d'OpenAI sans avoir à se préoccuper de l'aval du régulateur.

"Si Microsoft avait essayé d'acheter OpenAI, ils n'auraient jamais eu le feu vert des autorités de la concurrence", considère Carolina Milanesi.

"Microsoft vient de réaliser l'acquisition la moins chère jamais vue", a abondé Paul Barrett, directeur adjoint du centre des affaires et des droits humains de l'université NYU Stern.

"Mon souci", tempère l'universitaire, "c'est que cela va accélérer la course à l'IA", menée par des entreprises privées, à but lucratif, "et faire oublier aux gens que tout cela devrait faire l'objet d'un débat public."


AFP / MCP, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites :
875 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Microsoft va vous permettre de désinstaller Edge et Bing
left
Article précédent Sam Altman de retour à la tête d'OpenAI et ChatGPT !

Les plus commentés

Politique L’Ouganda officialisé agresseur de la RDC par l’ONU

14.06.2024, 13 commentaires

Politique Gouvernement Suminwa : les ministres seront évalués tous les trois mois (Félix Tshisekedi)

15.06.2024, 8 commentaires

Politique Kinshasa veut faire plier Apple

14.06.2024, 7 commentaires

Politique Incident politique au Parlement : quand l’ordre protocolaire dérange les perceptions

13.06.2024, 6 commentaires


Ils nous font confiance