Dossier
La nouvelle est tombée abruptement, surprenant certains d’autres pas. Acquitté vendredi 8 juin par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique, le sénateur à vie Jean-Pierre Bemba Gombo, jouit d’une liberté provisoire depuis mercredi 13 juin attendant d’être fixé sur sa peine dans la deuxième affaire de subornation des témoins.
Si la réaction d'indignation des quelque 5 000 victimes enregistrées de la barbarie des miliciens de l'ancien vice-président congolais est légitime et compréhensible parce que l'espoir qu'on leur rende justice vient de prendre un grand coup par cet acquittement inattendu, déjà dans les salons à Kinshasa, les conversations tournent autour de sa possible candidature à la présidentielle.
Le chairman serait-il candidat à la présidentielle 2018 ? Si oui, équation ou solution… mais pour qui ? S’alignerait-il derrière un candidat ? Quand bien même il ne se représenterait pas, quel est le poids de sa libération sur les élections devant se tenir en décembre 2018 ?
Une chose est certaine, l’annonce de la libération du chairman vient totalement modifier la donne de l’échiquier électoral congolais...
B.O. (mediacongo.net)
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